Publicité
La bourse ferme dans 6 h 54 min
  • CAC 40

    7 685,12
    +53,04 (+0,70 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 986,09
    +20,29 (+0,41 %)
     
  • Dow Jones

    39 308,00
    -23,90 (-0,06 %)
     
  • EUR/USD

    1,0803
    +0,0015 (+0,14 %)
     
  • Gold future

    2 369,40
    0,00 (0,00 %)
     
  • Bitcoin EUR

    53 680,88
    -2 562,56 (-4,56 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 219,06
    -42,12 (-3,34 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,10
    -0,78 (-0,93 %)
     
  • DAX

    18 451,75
    +77,22 (+0,42 %)
     
  • FTSE 100

    8 228,29
    +57,17 (+0,70 %)
     
  • Nasdaq

    18 188,30
    +159,54 (+0,88 %)
     
  • S&P 500

    5 537,02
    +28,01 (+0,51 %)
     
  • Nikkei 225

    40 913,65
    +332,89 (+0,82 %)
     
  • HANG SENG

    18 028,28
    +49,71 (+0,28 %)
     
  • GBP/USD

    1,2755
    +0,0009 (+0,07 %)
     

RSF réussit à contrarier la propagande russe, y compris en Russie

Vladimir Poutine
Vladimir Poutine

Le régulateur français des médias a émis une décision obligeant un opérateur satellitaire français de cesser de diffuser trois chaînes de télévision. Le plus fort ? Cette diffusion concerne essentiellement la Russie.

La Russie perd un peu plus de son influence médiatique, y compris dans son propre pays. En effet, trois chaînes russes — Rossiya 1, Perviy Kanal et NTV — ne vont plus avoir accès aux services d’un opérateur satellitaire français, Eutelsat, pour diffuser leurs programmes dans le pays, mais également dans les territoires ukrainiens annexés par Moscou depuis 2014.

À l’origine de cette manœuvre se trouve Reporters Sans Frontières (RSF), célèbre organisme de défense de la liberté de la presse. L’ONG avait d’abord lancé une première action devant l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), la nouvelle instance qui rassemble les compétences du CSA et de la Hadopi.

PUBLICITÉ

Cependant, l’Arcom s’était déclarée incompétente sur ce dossier, considérant qu’elle ne peut agir sur des chaînes diffusées vers l’étranger. RSF n’avait toutefois pas du tout la même lecture de la situation. L’organisme avait donc lancé une procédure devant le Conseil d’État, plus haute juridiction de l’ordre administratif en France, pour obtenir une réévaluation de la situation.

Un levier juridique qui a permis d’agir

La stratégie a par ailleurs évolué : comme l’indique l’Arcom dans un communiqué du 14 décembre, ce réexamen a bénéficié « d’éléments complémentaires intervenus en cours d’instruction ».

[Lire la suite]