Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 239,66
    +153,86 (+0,40 %)
     
  • EUR/USD

    1,0699
    -0,0034 (-0,32 %)
     
  • Gold future

    2 349,60
    +7,10 (+0,30 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 506,08
    +848,70 (+1,45 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 389,67
    -6,86 (-0,49 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,66
    +0,09 (+0,11 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 927,90
    +316,14 (+2,03 %)
     
  • S&P 500

    5 099,96
    +51,54 (+1,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2494
    -0,0017 (-0,13 %)
     

Qu'est-ce que le "manifeste des 343 salopes"?

© DR

C'était il y a cinquante ans : 343 femmes signaient un manifeste publié par Le Nouvel Observateur, dans lequel elles disaient toutes : "Je déclare avoir avorté." En avril 1971, l'avortement était encore illégal en France mais il était pratiqué clandestinement, souvent avec des risques sanitaires importants, entraînant parfois la mort des patientes. Le texte a été écrit par la philosophe féministe Simone de Beauvoir mais l'idée a été lancée par des journalistes de l'hebdomadaire. Simone Iff, alors présidente du Planning familial, a particulièrement œuvré pour réunir le plus possible de signataires.

Un exemple de désobéissance civile

Parmi elles : Simone de Beauvoir et sa sœur Hélène, Catherine Deneuve, Marguerite Duras, François Fabian, Brigitte Fontaine, Gisèle Halimi, Bernadette Lafont, Jeanne Moreau, Bulle Ogier, Marie-France Pisier, Yvette Roudy, François Sagan, Agnès Varda…

Lire aussi - EXCLUSIF. Le manifeste des 343 femmes qui exigent l'allongement des délais légaux d'accès à l'IVG

PUBLICITÉ

Ce texte est un exemple de désobéissance civile, car chacune risquait de passer devant un tribunal après avoir avoué ce qui était alors un délit. Aucune n'a été poursuivie et quatre ans plus tard la loi Veil sur la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse a été adoptée.

Mais pourquoi le terme "salopes"? Le texte est intitulé "La liste des 343 Françaises qui ont le courage de signer le manifeste 'Je me suis fait avorter'" et il ne fait jamais mention du terme "salopes". La postérit...


Lire la suite sur LeJDD