Qista, cette petite start-up française de Dassault qui peut nous sauver du grand fléau des moustiques

L’entreprise de 60 salariés Qista, propriété de Dassault, commercialise de très efficaces pièges. Alors que l’été s’annonce catastrophique pour les peaux sensibles, les débouchés sont considérables.

Cette start-up a le pouvoir de changer le quotidien de centaines de millions de personnes sur la planète. Peut-être même des milliards. Elle a mis au point un procédé d’élimination des moustiques, qui ne nuit pas à l’environnement et principalement à la faune sauvage insectivore, laquelle finit toujours par pâtir des procédés massifs consistant à arroser d’insecticides plus ou moins chimiques des zones entières sans discernement. Autre gros inconvénient des insecticides : ils engendrent une résistance chez les insectes.

« Je suis originaire de Camargue, où le problème des moustiques a toujours été un lourd fléau », raconte Pierre Bellagambi, le PDG et fondateur de la société Qista. Mais le problème s’est aggravé avec le changement climatique. En 2006, certaines écoles de la région ne pouvaient plus laisser les enfants sortir dans les cours de récréation sans qu’ils se fassent dévorer. Les communes étaient dépassées. Elles ont alors mis en place des campagnes de démoustication qui, malgré les précautions annoncées, ont eu des effets délétères sur l’environnement. Faute de pouvoir compter sur une nourriture suffisante, les populations d’hirondelles ont commencé à décroître dangereusement, pour ne citer que cet exemple.

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Un dispositif permettant de piéger les moustiques, mais aussi de récolter des données

C’est dans ce contexte de forte demande de solutions que Qista a lancé son premier dispositif en 2014. « Il s’agit d’une borne qui attire les moustiques dans un rayon limité à un hectare en imitant, de façon imperceptible pour la population, les odeurs humaines. Ils sont alors aspirés et piégés », décrit Pierre Bellagambi. La chasse aux moustiques est devenue d’autant plus nécessaire que l’insecte est désormais porteur de maladies que l’on ne trouvait pas autrefois sous nos latitudes. C’est le cas de la dengue, arrivée en 2010 dans les Alpes-Maritimes et qui est présente aujourd’h[...]

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