Dans une interview à TF1, le 16 mai, Emmanuel Macron a indiqué qu’il souhaitait baisser les impôts pour les ménages qui gagnent entre 1.500 et 2.500 euros net par mois, d'ici la fin du quinquennat. Et pour cela, le Président envisage de débloquer une enveloppe de deux milliards d’euros. Néanmoins, les modalités techniques de ces baisses d’impôt ne sont pas encore arbitrées.
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Plutôt que de s’attaquer à nouveau au barème de l’impôt sur le revenu, l’une des pistes envisagées privilégierait une revalorisation de la prime d’activité. Mise en place par la loi du 17 août 2015, cette prestation sociale a été popularisée par le Président Macron en janvier 2019, au sortir de la crise des Gilets Jaunes. Elle constitue un complément aux revenus professionnels et encourage l’activité des ménages. Pour la percevoir, plusieurs critères entrent en jeu : résider en France, être âgé d’au moins 18 ans et avoir une activité salariée ou indépendante. Mais son montant dépend également de la composition du foyer et des autres revenus du ménage.
L’une des difficultés qui se pose pour l’exécutif avec la prime d’activité est qu’elle décroît avec les revenus. Plus un salarié gagne, plus le montant de la prime diminue, et ce, jusqu’à être totalement supprimée. Elle disparaît, par exemple, à partir d’1,5 Smic pour un célibataire sans enfant. Dès lors, le gouvernement devra veiller, en fonction des modalités techniques (...)