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Primaire de la gauche : qui dit quoi sur le revenu universel

Les candidats à la primaire socialiste sont divisés sur le revenu universel.
Les candidats à la primaire socialiste sont divisés sur le revenu universel.

C’est la proposition à la mode dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle : le revenu universel. Également appelé revenu de base ou revenu décent selon les candidats, il fait partie de nombreux programmes politiques. A quelques semaines de la primaire de la gauche, voici le point de vue de certains des candidats sur le revenu universel.

► Hamon a un plan en 3 étapes

Le plus proche de la définition de revenu universel est Benoît Hamon. Il évoque un revenu “universel d’existence”. Il propose d’augmenter le RSA de 10%, pour atteindre 600 euros. Il sera versé automatiquement à tous les ayant-droits ainsi qu’à tous les jeunes de 18 à 25 ans, quel que soit leur niveau de ressources. Ce revenu sera ensuite étendu à l’ensemble de la population. À terme, il atteindra la somme de 750 euros”, explique le candidat dans son programme. Un plan en trois étapes qui coûte cher.

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Interrogé sur BFMTV, il explique qu’il faudrait trouver “45 milliards d’euros pour les 18-25 ans”, afin de réaliser la première partie de son plan. Pour réunir cette somme, il propose une taxe fusionnant l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) avec une “taxe sur les actifs nets des entreprises et des ménages et des entreprises et du patrimoine financier”.

► Valls préfère un “revenu décent”

Manuel Valls est l’un des premiers à avoir évoqué l’idée. C’était en septembre 2016, alors qu’il était encore Premier ministre. Il plaidait pour une fusion des minimas sociaux en France. Sauf que depuis qu’il est candidat, Manuel Valls a changé de discours. Début décembre, il évoquait un “revenu décent”. Un terme confirmé lors de la présentation de son programme. Ce revenu serait équivalent à 800 euros par mois pour les personnes majeures, et consisterait en une fusion des minimas sociaux existants. Un revenu qui serait ainsi limité aux personnes disposant de faibles revenus.

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► Peillon et Montebourg opposés

En revanche, la proposition ne séduit pas tous les candidats à la primaire de la gauche. Le diplômé en philosophie Vincent Peillon s’est dit sur BFMTV “philosophiquement opposé” au revenu universel, préférant “une solidarité qui inclut, pas qui exclut : ‘je te donne de l’argent et tu restes chez toi'”. Le dernier candidat à s’être déclaré propose un plafonnement de la taxe d’habitation sur la résidence principale à 20% du revenu mensuel du foyer.

Autre candidat opposé au revenu universel, Arnaud Montebourg, qui s’inquiète du coût d’une telle mesure, dénonçant sur RTL une mesure “irréalisable”. “Si vous décidez de verser un revenu universel de 700 et quelques euros, ça coûte l’équivalent de la totalité du budget de l’État”,a-t-il dénoncé.

La Finlande a pris le risque de tenter l’irréalisable, en lançant une expérimentation avec 2000 chômeurs.

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