Publicité
Marchés français ouverture 5 h 59 min
  • Dow Jones

    38 225,66
    +322,37 (+0,85 %)
     
  • Nasdaq

    15 840,96
    +235,48 (+1,51 %)
     
  • Nikkei 225

    38 236,07
    -37,98 (-0,10 %)
     
  • EUR/USD

    1,0735
    +0,0008 (+0,08 %)
     
  • HANG SENG

    18 207,13
    +444,10 (+2,50 %)
     
  • Bitcoin EUR

    55 028,01
    +1 250,14 (+2,32 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 271,13
    +0,39 (+0,03 %)
     
  • S&P 500

    5 064,20
    +45,81 (+0,91 %)
     

En Suisse, des pilotes d'avion bientôt aux commandes… de trains

Des pilotes d'avion étudient la possibilité de se reconvertir dans l'industrie ferroviaire.
Des pilotes d'avion étudient la possibilité de se reconvertir dans l'industrie ferroviaire.

En Suisse, des pilotes de ligne cloués au sol ? en raison de la crise du Covid-19 ? vont bientôt prendre les commandes de trains. Des navigants techniques de la compagnie nationale Swiss (groupe Lufthansa) et de la filiale charter Edelweiss étudient la possibilité de piloter les locomotives des sociétés de chemins de fer en mal de conducteurs. C'est justement le cas des Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) et des Chemins de fer rhétiques (RhB) qui laissent des trains au dépôt faute de personnel. Chaque jour, pour le trafic voyageurs et celui de marchandises, il manque une trentaine de conducteurs. Une fois la formation de 14 à 16 mois achevée, la rétribution mensuelle d'un conducteur se monte à environ 6 000 francs suisses (5 550 euros), frais forfaitaires compris. Les entreprises aéronautiques et ferroviaires concernées ont entamé des discussions.

Situation étonnante, le syndicat suisse des pilotes Aeropers (1 300 membres), l'équivalent du SNPL français, encourage cette reconversion. Roman Kälin, porte-parole d'Aeropers, admet que cela peut surprendre. « Mais de nombreux éléments sont très semblables comme la fascination pour la technique, le transport de personnes et de marchandises d'un point A à un point B, la sécurité ou le sens des responsabilités. À nos yeux, c'est une situation gagnant-gagnant. Nous demandons à nos employeurs de sortir des sentiers battus », explique-t-il au quotidien suisse Le Nouvelliste.

Lire aussi Le Boeing 737 MAX va revoler, m [...] Lire la suite