Le «père du Bitcoin» convoqué devant la justice londonienne
Sous l'oeil de toute la cryptosphère, Craig Wright est impassible aux côtés de sa défense. L'informaticien et entrepreneur australien de 53 ans, cheveux bruns, costume rayé tiré au cordeau et forte carrure, s'est contenté d'écouter la présentation préliminaire, menée lundi matin par la partie adverse, représentant une association d'acteurs du secteur. Pianotant parfois sur son portable ou levant occasionnellement les sourcils face aux documents décortiqués sur grand écran, l'homme d'affaires excentrique, qui se définit sur son site internet comme «mathématicien et pasteur» entre multiples casquettes, affichait un air détendu. Il sera entendu à partir de ce mardi 6 février, et ce durant six jours.
Durant près d'un mois et demi, la Haute Cour de justice britannique de Londres s'attèlera à déterminer si Craig Wright a oui ou non écrit le «livre blanc», un texte à l'origine du bitcoin publié sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto en octobre 2008. Celui qui a gagné auprès de ses détracteurs le surnom de «Faketoshi» (faux Satoshi) revendique un copyright sur ce document fondateur, ainsi que sur le code de cette cryptomonnaie. «Un grand nombre de personnes du monde entier ont demandé accès à ce procès», a fait remarquer le juge James Mellor en guise introduction, qui note également avoir reçu un e-mail samedi soir d'un individu prétendant également être Satoshi Nakamoto.
Craig Wright fait aujourd'hui face à la Crypto open patent alliance (Copa), une association qui vise la suppression (...)
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