Naf Naf : le gros ras-le-bol des salariés angoissés
La révolte gronde et elle n’est pas à prendre à la légère. Selon Le Parisien, ce mouvement est même «suffisamment inhabituel pour être signalé». Samedi 1er juin, dans toute la France, un mouvement de grève a été organisé dans une partie des boutiques de prêt-à-porter féminin Naf Naf. Vingt-trois magasins sur 111 sont touchés, et 21 ont même dû baisser pavillon, selon des sources syndicales que l’administrateur judiciaire de l’entreprise n’a pu confirmer.
Le choix de ce samedi pour organiser ce mouvement ne doit rien au hasard. Il a lieu quelques jours avant une audience qui se tiendra, mardi 4 juin, au tribunal de commerce de Bobigny. Ce jour-là, ce dernier devra examiner les offres de reprise de Naf-Naf. Deux offres ne portent que sur un ou deux magasins. La troisième, qui est l'œuvre d’un industriel du textile turc, Migiboy Tekstil, prévoit de conserver 99 boutiques sur 111 et 505 employés sur 579 au sein de la société.
«Le moral n’y est plus, on est lassés. On ouvre le magasin pour rien. On fait des journées à 165 euros, alors qu’on dépassait les 1 000 euros auparavant. [...] On voudrait tourner la page, passer à autre chose», se lamente une des vendeuses grévistes. Selon Sarah Picout, déléguée syndicale Sud, le mouvement est bien parti des salariés : «Ils ne croient pas à ce projet de reprise, n’y adhèrent pas. Ils ne veulent pas être repris. Ça ne sert à rien de conserver autant de magasins si c’est pour les fermer après.»
Naf Naf a été placée en redressement judiciaire en (...)
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