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Ministres... et cumulards d'indemnités !

C'était le 17 mai dernier, à l'issue du premier Conseil des ministres. Tout entier consacré à la rupture avec les dérives de l'ère Sarkozy, le compte rendu officiel fait savoir que le Premier ministre a exposé "les grands principes qui régiront l'organisation du travail gouvernemental" : "efficacité et exemplarité". Présenté dans la foulée, un premier décret est censé illustrer ce souci d'exemplarité :

Conformément à l'engagement pris par le président de la République lors de la campagne présidentielle, ce décret réduit de 30% la rémunération des membres du gouvernement."

La rémunération brute mensuelle d'un ministre passe alors à 9.940 euros et celle d'un ministre délégué à 9.443 euros. Quelques jours plus tard, les mêmes ministres reçoivent un autre document, confidentiel celui-là, intitulé "Règles applicables à la fonction de membre du gouvernement". Avec, au chapitre 4, une mesure concernant "la situation personnelle des ministres" :

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Ils doivent renoncer aux mandats exécutifs locaux qu'ils peuvent détenir (maire, adjoint, président de conseil général ou régional notamment)."

Fini le temps des Hubert Falco, à la fois secrétaire d'Etat sous Fillon et maire de Toulon, ou des François Baroin, premier édile de Troyes et locataire de Bercy. Soit ! Tous se sont exécutés. Jean-Marc Ayrault a abandonné son mandat de maire de Nantes, Manuel Valls son poste de maire d'Evry, Arnaud Montebourg son siège de président du conseil général de Saône-et-Loire...

25 des 39 membres du gouvernement cumulent

Comme souvent, le diable se niche cependant dans les détails. Si les (...)

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Ministres... et cumulards d'indemnités !