Micro-crèches : un rapport appelle à revoir le fonctionnement de ces structures pour jeunes enfants
Les rapports se suivent et se ressemblent. Il y a un peu moins d’un an, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) alertait sur la qualité dégradée de certains établissements accueillant les jeunes enfants. L’Igas en remet une couche ce lundi 25 mars. Dans un rapport publié conjointement avec l’Inspection générale des finances publiques (IGF), elle alerte sur le fonctionnement des micro-crèches, ces établissements ne pouvant pas accueillir plus de 12 jeunes enfants.
Si la lumière se braque aujourd’hui sur ces structures, c’est notamment parce qu’elles sont en plein essor. Alors qu’elles représentaient 6% des places en établissement d’accueil pour jeunes enfants en 2015, cette proportion a grimpé à 13% en 2020. C’est aujourd’hui l’une des principales réponses à la pénurie d’accueil des enfants en bas âge. Et contrairement aux crèches «classiques» qui sont principalement publiques ou associatives, près de 75% des 6 800 micro-crèches sont gérées par le secteur privé lucratif.
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Du fait de leur petite taille, les micro-crèches bénéficient de dérogations concernant la formation du personnel et le taux d’encadrement. Ce qui les rend «particulièrement attractives dans un contexte de pénurie des professionnels de la petite enfance et permet d’abaisser les coûts des structures, mais fait peser un risque sur la qualité de la prise en charge», pointe le rapport de l’Igas et de l’IGF.
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