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Macron et la démocratie désenchantée

L'abstention massive fait figure de grand défi pour Macron dans les dix derniers mois de sa présidence.

C’était la première promesse du candidat Emmanuel Macron. À la fin de sa grande marche, celui qui venait de quitter avec fracas le gouvernement de François Hollande faisait, le 4 octobre 2016 en meeting à Strasbourg, ce constat doublé d’une promesse : « Ce qui ne marche pas en France c’est la politique, mais paradoxalement la politique c’est aussi la source d’espoir la plus grande. Il faut réenchanter la politique. » Cinq ans plus tard, le diagnostic reste valable mais la promesse macroniste est lettre morte.

Lire aussi:Qui sont les abstentionnistes du premier tour des régionales?

Dimanche, 33 des 48 millions d’électeurs français ont fait la grève des urnes. Au-delà des raisons conjoncturelles, sanitaires ou météorologiques, cette abstention-protestation historique est un Waterloo démocratique qu’Emmanuel Macron ne peut pas enjamber. Certes, ces scrutins régionaux et départementaux sont des élections locales qui ont – comme lors des municipales – conforté les présidents sortants. Certes, cette crise de la participation électorale a surtout pénalisé Marine Le Pen, qui voyait déjà ses lieutenants gérer deux ou trois conseils régionaux. Il n’en reste pas moins que l’avertissement vaut aussi pour le président. Il promettait de revivifier la démocratie, le pays plonge pour la deuxième fois en un an dans une « abstention abyssale », selon les propres mots du président.

Il lui reste dix mois pour réintéresser les Français à la politique et notamment ces 87 % de jeunes qui ont boycotté les urnes

Rétrospectivement, rien n’aura été fait pour mobiliser les électeurs : ni campagne civique organisée par le gouvernement ni message solennel du chef de l’État pour appeler à faire son devoir. À la veille du scrutin, il a préféré(...)


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