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Record pour le Nasdaq à Wall Street, 15 ans après

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse d'environ 1% jeudi, ce qui a permis au Nasdaq Composite de battre un record qui tenait depuis plus de quinze ans, notamment portée par des indicateurs macroéconomiques suggérant que la reprise de l'économie américaine gagne en vigueur.

L'indice Dow Jones a progressé de 1,0%, soit 180,10 points, à 18.115,84. Le S&P-500, plus large, a pris 20,80 points, soit 0,99%, à 2.121,24. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 68,07 points (+1,34%) à 5.132,95, record de clôture.

En séance, il atteint un nouveau plus haut historique de 5.143,31, battant donc le précédent record de 5.132,52, inscrit le 10 mars 2000, en pleine bulle des nouvelles technologies.

Depuis le début de l'année, le Nasdaq affiche une progression de 8,4%, contre +3,0% pour le S&P 500 et +1,64% pour le Dow Jones, deux indices qui ont multiplié les records au cours de l'année écoulée.

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Brian Fenske, chargé des ventes chez ITG, estime que, contrairement à la bulle internet de l'an 2000, la hausse du Nasdaq repose sur des bases solides. "L'élan haussier actuel est plus durable. Aujourd'hui, c'est très difficile d'entrer en Bourse. En 2000, les investisseurs n'étaient pas aussi regardants", dit-l.

Pendant un moment, Wall Street a tiré parti d'une information du journal allemand Die Zeit, démentie ensuite par des diplomates européens, disant que les créanciers de la Grèce étaient prêt à prolonger leur aide jusqu'à la fin de l'année.

Mais la cote a surtout été tirée vers le haut par les indicateurs économiques du jour.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont ainsi baissé plus que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière, ce qui suggère une poursuite de l'amélioration du marché du travail.

L'indice des indicateurs avancés américains a nettement progressé en mai, grâce au bond des permis de construire, ce qui suggère que la croissance de la première économie mondiale a repris de l'élan après un passage à vide au premier trimestre.

Et la croissance de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie a connu en juin un rebond plus fort que prévu, montre l'enquête mensuelle de l'antenne régionale de la Réserve fédérale.

Mercredi, la Fed avait dit que la reprise de l'économie américaine pourrait être suffisamment solide pour permettre une hausse des taux d'intérêt avant la fin de l'année, tout en laissant entendre que le relèvement à venir serait progressif, ce qui a rassuré les investisseurs.

Contre la tendance, l'action Oracle a reculé de 4,83% à 42,74 après que l'éditeur de logiciels a fait état mercredi d'un bénéfice et un chiffre d'affaires inférieurs aux attentes au quatrième trimestre, sous le coup d'un dollar fort et d'une baisse des revenus tirés des nouvelles licences.

(Tanya Agrawal, Benoit Van Overstraeten pour le service français)