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L'avocate de la famille Paty "en colère" après les aveux de la collégienne qui a reconnu avoir menti

Hommage à Samuel Paty sur la façade de l'opéra à Montpellier le 21 octobre 2020 - Pascal GUYOT © 2019 AFP
Hommage à Samuel Paty sur la façade de l'opéra à Montpellier le 21 octobre 2020 - Pascal GUYOT © 2019 AFP

Me Virginie Le Roy, avocate de la famille de Samuel Paty, s'est dite mardi "en colère" après que la collégienne à l'origine de la cabale ayant conduit à l'assassinat en octobre de l'enseignant a reconnu avoir menti sur sa présence au cours sur les caricatures de Mahomet.

Une situation "intenable"

"La situation de la jeune fille était intenable", a estimé l'avocate sur RTL, interrogée sur la médiatisation le week-end dernier des aveux de Z. Chnina lors de sa garde à vue, puis lors de sa mise en examen pour "dénonciation calomnieuse" en novembre.

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"Tous les éléments dans le dossier prouvent très tôt qu'elle a menti", a souligné Me Virginie Le Roy, observant que son absence au cours sur les caricatures avait été "établie dès le départ".

Toutefois, "ce qui entoure les explications dudit revirement me laisse un petit peu sur ma réserve", a-t-elle ajouté.

"Cette explication ne me satisfait pas"

"Elle a menti car elle s'est sentie prise dans un engrenage, car des camarades lui avaient demandé d'être leur porte-parole", a expliqué lundi l'avocat de la jeune fille, Me Mbeko Tabula, confirmant des informations du Parisien.

"Je suis très circonspecte", a réagi Me Virginie Le Roy. "Le porte-parole de quoi? D'un mensonge, de faits qui ne sont jamais arrivés ? Cette explication ne me satisfait pas, elle me met un peu en colère, parce que les faits sont graves, sont dramatiques".

Des aveux "pas assumés"

Samuel Paty a été décapité le 16 octobre par un Tchétchène radicalisé de 18 ans, Abdoullakh Anzorov, devant le collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

"Si on vient pour dire 'je baisse les armes, j'admets enfin que j'ai menti', on assume", a estimé l'avocate. "Pour moi ce sont des aveux qui ne sont pas assumés, (...) et ça ce n'est pas acceptable pour la famille de Samuel Paty".

Me Virginie Le Roy a par ailleurs accusé de mensonge Brahim Chnina, le père de la jeune fille mis en examen pour "complicité d'assassinat terroriste".

Des explications par SMS, courrier et à l'oral

Selon le Parisien, l'homme, qui avait porté plainte contre l'enseignant et lancé une virulente campagne sur les réseaux sociaux avec l'aide d'un militant islamiste, Abdelhakim Sefrioui, a expliqué fin janvier au juge antiterroriste n'avoir pas connu les raisons de l'exclusion de sa fille et a regretté de ne pas avoir vérifié son histoire.

"Non, ce n'est pas vrai", a déclaré Me Virginie Le Roy, soulignant que le billet d'absence au cours avait été signé par la mère et que les raisons ayant mené à la décision d'exclure pour deux jours la jeune fille de l'établissement, "pour des problèmes d'absentéisme et de comportement", avaient été explicitées aux parents par SMS, par courrier et à l'oral.

"Venir aujourd'hui dire 'j'ai cru le mensonge de ma fille', c'est très léger", a jugé Me Virginie Le Roy.

Article original publié sur BFMTV.com