«L’Allemagne doit s’endetter pour muscler sa défense et son industrie», Maastricht aux oubliettes ?
La crise du Covid a contraint la France et ses partenaires à un soutien urgent et massif de l’économie, entraînant la hausse générale des ratios d’endettement. La re-discussion des accords de Maastricht provisoirement contournés a été engagée en 2024 et il est dorénavant question d’exceptions et de délais possibles quant au respect des règles. On peut imaginer le changement profond d’atmosphère qui a entouré de tels compromis. A l’ordre ancien de l’affrontement presque moral entre pays dits «frugaux» et «dépensiers» s’est certainement substituée une discussion dépassionnée des nouveaux besoins d’endettement touchant les pays de la zone euro, et notamment le premier d’entre eux, l’Allemagne.
L’amplitude et l’urgence de nouveaux besoins d’investissements allemands sont en effet apparus dans le domaine militaire, mais aussi sur le plan industriel du fait de la rupture de ses échanges avec la Russie. L’Allemagne n’a pas eu d’autre choix que d’accepter le desserrement relatif des contraintes de Maastricht, d’autant que sa constitution lui impose déjà de sévères restrictions d’endettement. Cette situation nouvelle, fruit de circonstances elles-mêmes exceptionnelles, invite à une double réflexion, sur le changement du rapport politique de la France et de l’Allemagne, mais aussi sur le bien-fondé économique des accords de Maastricht.
La France a fait longtemps l’objet de critiques appuyées concernant son endettement et son déficit, supposé résulter de dépenses sociales trop élevées. Force (...)
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