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Législatives : l’extrême droitisation de la ligne crispe la rédaction du Figaro

AFP / MIGUEL MEDINA

Dans un éditorial publié après le premier tour des législatives, le directeur des rédactions du Figaro, Alexis Brézet, a sous-entendu qu’il appelait au vote pour l’extrême droite. Depuis, la rédaction se mobilise contre cette droitisation de la ligne.

« Le Figaro se définit-il encore comme un journal libéral, conservateur, proeuropéen et opposé à l’extrême droite ? » La question, légitime, n’a pour l’instant pas encore eu de réponse. Elle émane d’un texte rédigé par des journalistes du Figaro scandalisés par l’éditorial d’Alexis Brézet au lendemain du premier tour des élections législatives, lundi 1er juillet. Le directeur des rédactions du quotidien avait alors sous-entendu qu’il appelait à voter pour le Rassemblement national : « Entre Bardella et Mélenchon, qui, en conscience, voudra mettre un signe d’égalité ? Le programme du RN est certes, à bien des égards, inquiétant, mais en face : antisémitisme, islamo-gauchisme, haine de classe, hystérie fiscale. Placé, quoi qu’il en dise, sous la domination de La France insoumise [LFI], le Nouveau Front populaire est, de fait, le vecteur d’une idéologie qui consommerait le déshonneur et la ruine du pays. »

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Le texte de protestation contre la droitisation du journal a été signé nommément par plus de 110 journalistes du titre, et envoyé jeudi 4 juillet à la direction. Une situation exceptionnelle pour ce quotidien qui n’est pas historiquement un lieu de contestation de l’autorité hiérarchique.

Un nouveau faux pas

Si l’éditorial d’Alexis Brézet a mis le feu aux poudres, c’est qu’il s’inscrit en récidive de son éditorial sur Europe 1 le 13 juin dernier semblant se satisfaire de l’union des droites réalisée par Éric Ciotti. « C’était déjà de la malhonnêteté intellectuelle de dire que quand il s’exprime sur Europe 1, il n’engage pas le titre », pointe une source syndicale du quotidien. Le texte signé les journalistes du Figaro n’a donc pas manqué de déplorer ce nouveau faux pas du directeur des rédactions : « Nous avons compris cette formulation comme un soutien au Rassemblement national sans précédent dans l’histoire du journal et contraire à l’engagement pris il y a deux semai[...]

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