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Législatives allemandes : la campagne chaotique d'Armine Laschet, candidat de la droite

Pour Armin Laschet, la campagne de ces législatives a été digne d'un combat de boxe. S'il s'est prêté au jeu au sens propre dans un club de Francfort en août, il est clair qu'au figuré, le président de la CDU et candidat de la droite à la chancellerie a pris des coups ces derniers mois. Ce diplômé en droit et ancien journaliste de 60 ans a traversé une guerre interne.

Son investiture officielle au printemps par la CDU associée à la CSU avait été très disputée, puis les erreurs qu'il a lui-même commises ont ravivé les critiques au sein de son camp, certains appelant même à le remplacer par son rival bavarois, Markus Söder, qui se voyait lui aussi en candidat à la succession d'Angela Merkel.

Une série d'erreurs

Après les inondations qui cet été, ont frappé l'Allemagne et notamment la Rhénanie du Nord-Westphalie qu'il dirige, Armin Laschet a suscité l'indignation nationale en étant filmé en train de rire lors d'un hommage aux victimes. Il s'était alors posé en gestionnaire analysant la crise. Il avait indiqué que ces risques de crues existeront toujours et que la reconstruction devait en tenir compte.

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Au même moment, le candidat social-démocrate à la chancellerie, le ministre des Finances Olaf Scholz qui était à ses côtés lors de cette visite sur le terrain des crues, grimpait lui dans les sondages.

En août dernier, sa rencontre avec Elon Musk sur le site de la Gigafactory qui doit ouvrir ses portes prochainement près de Berlin a elle aussi suscité la critique. Des défenseurs de l'environnement dénoncent un projet gigantesque consommant énormément d'eau.

Pendant la crise sanitaire, Armin Laschet a été contesté pour ses hésitations entre restrictions et laissez-faire, mais aussi pour le rôle polémique de son fils dans un contrat d'achat de masques par le Land de la Rhénanie-du-Nord Westphalie.

"La confiance, il faut travailler pour l'obtenir"

Ces derniers mois, pour forger son image, Armin Laschet a tenté de convaincre en affichant son humilité. Juste après son élection à la présidence de la CDU en janvier, il avait reconnu l'ampleur de la tâche qui l'attendait.

"Nombreux sont ceux qui ont une bonne opinion, d'abord, d'Angela Merkel, puis de la CDU," avait-il indiqué. "La réputation de la chancelière parmi nos compatriotes et à l'international se résume en un mot : la confiance. C'est de cette confiance dont nous avons besoin aujourd'hui en tant que parti et cette confiance ne se transmet pas de personne à personne, ce n'est pas quelque chose dont on hérite, il faut travailler pour l'obtenir," avait-il souligné.

Armin Laschet a aussi affirmé que l'Allemagne n'avait pas besoin d'un PDG à sa tête, mais d'un capitaine d'équipe. Un rôle qui lui correspondrait.

Pendant la campagne, Angela Merkel et Markus Söder l'ont soutenu, mais sans réel enthousiasme. Face à sa chute dans les sondages, la chancelière a dû se résoudre à participer à des meetings. Ce qu'elle apprécie peu.