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Législatives 2024 : l’impression de vos bulletins de vote en 3 semaines, un casse-tête chinois !

Capital
alco81/Adobe Stock

Suivez en direct les résultats du premier tour des élections législatives 2024, à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, avec Capital.

Faisons un petit sondage, c'est tendance : avez-vous reçu les professions de foi des candidats aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet dans votre boîte aux lettres ? Non ? «Cela ne m’étonne pas», soupire Pascal Bovéro, délégué général de l’Union nationale de l’industrie de l’impression et de la communication (Uniic), dans un entretien à Capital.

Au-delà du séisme politique provoqué par la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, à l’issue d’élections européennes remportées par le Rassemblement national, ce qui a provoqué des législatives anticipées, il déplore «une méconnaissance des conséquences industrielles» de pareille décision pour les imprimeurs.

D’ordinaire, qu’il s'agisse d’élections nationales ou locales, «je suis sollicité par le ministère de l'Intérieur plusieurs mois à l’avance» pour organiser l’impression des bulletins de vote et professions de foi des candidats. Là, «le ministère m'a appelé en catastrophe le mardi 11 juin», avant de publier le décret stipulant que les candidats aux législatives avaient du mercredi 12 juin au dimanche 16 juin pour se déclarer, raconte Pascal Bovéro. Un coup de fil pour dire aux imprimeurs de se tenir prêts à livrer la propagande électorale aux préfectures le mardi 18 juin, soit… seulement deux jours après la clôture du dépôt des candidatures. Or «les candidats ont besoin (...)

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