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Kim Jong-un s’apprête à rencontrer Vladimir Poutine en Russie, au grand dam de Washington

Photo Alexander Zemlianichenko/POOL/REUTERS

Ce sera le premier voyage à l’étranger de Kim Jong-un depuis la pandémie de Covid-19. La Russie et la Corée du Nord ont toutes deux confirmé, ce lundi 11 septembre, qu’une rencontre entre le dirigeant nord-coréen et le président russe, Vladimir Poutine, aurait lieu “dans les prochains jours”.

“Aucun des deux pays n’a précisé quand ni où se déroulerait la rencontre, ni ce qui serait au programme de cet éventuel face-à-face”, assure CNN. Mais l’entrevue a été organisée à l’initiative du Kremlin, et elle intervient “alors que les États-Unis craignent que les deux dirigeants ne concluent un accord de livraison d’armes”.

Les Américains avaient déjà assuré publiquement la semaine dernière qu’ils craignaient une telle éventualité, rappelle le site de la chaîne d’outre-Atlantique. Si Pyongyang se met à fournir officiellement du matériel militaire aux Russes, il devra “en payer le prix”, a par la suite menacé Washington. Les États-Unis n’ont pas précisé quelle serait la nature de la riposte.

Roquettes et munitions

La Russie est, avec la Chine, l’un des grands alliés de la Corée du Nord. Mais dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions avec l’Occident, elle semble vouloir renforcer encore davantage ses liens militaires avec la dictature de Kim Jong-un.

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Le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, s’est rendu le 25 juillet à Pyongyang – officiellement pour célébrer les 70 ans de l’arrêt des hostilités ouvertes entre les deux Corées. Nombre d’observateurs y ont vu le signe d’un rapprochement diplomatique et militaire. Et ce alors que Pyongyang est soupçonné par les Occidentaux d’avoir déjà fourni officieusement munitions et roquettes au Kremlin.

Un accord militaire plus poussé aurait d’importantes conséquences sur le plan géopolitique. “La Corée du Nord subit déjà des sanctions des Nations unies et des États-Unis pour son programme d’armes de destruction massive, analyse CNN. Une rencontre entre Poutine et Kim pourrait permettre à Pyongyang de mettre la main sur des équipements auxquels ces sanctions l’empêchent d’accéder depuis vingt ans, en particulier pour son programme de missiles balistiques nucléaires.”

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