Impôts, CAF, Sécu, télécom : qui blackliste encore les IBAN étrangers ?
C’est une des règles de base de l’Espace unique de paiements en euros (SEPA) : tout compte ouvert dans un des pays membres de la zone SEPA permet de payer et d’être payé dans les autres pays de la zone. En clair, que votre IBAN débute par un FR (France), un DE (Allemagne) ou un LT (Lituanie), vous pouvez l’utiliser en France pour recevoir votre salaire ou vos allocations, ou domicilier les prélèvements de vos factures de télécom ou d’énergie. Voilà pour le principe. Dans les faits, des consommateurs, clients de banques, néobanques ou services de paiement basés à l’étranger, se voient parfois refuser une transaction au motif que leur IBAN n’est pas français. Des cas de « discrimination à l’IBAN » pourtant illégaux.
Plusieurs nouveaux acteurs financiers, qui ont en commun d’opérer depuis l’étranger et à l’échelle européenne, ont décidé de contre-attaquer. En première ligne, Wise, ex Transferwise. La plateforme de transfert d’argent, basée en Belgique, a mis en ligne en mars dernier un site web permettant aux consommateurs de signaler les cas de refus d’IBAN. Résultat : déjà un millier de signalements, annonce Wise dans un communiqué.
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