Immobilier : les nouveaux prix et leur évolution à prévoir
Serait-ce le dernier rush avant fermeture ? Toujours est-il qu’au premier semestre, alors même que les taux d’intérêt grimpaient de 0,6 point en moyenne, les banques françaises n’ont jamais autant prêté. La production de crédits à l’habitat a par exemple bondi de près de 9% en un an au sein des réseaux Banques populaires et Caisses d’épargne, tandis que la Banque postale a distribué 21% de prêts immobiliers en plus. La palme revenant à LCL, qui a, elle, augmenté ses volumes d’un tiers !
Autant de records qui pourraient bien s’expliquer par le souci des acquéreurs d’accélérer leurs projets, et de conclure avant que le robinet du crédit ne se referme. Car l’époque de l’argent facile et quasi gratuit, initiée en 2012, qui a permis au marché immobilier de flamber, est bel et bien révolue. En quelques mois, les taux d’intérêt sont ainsi revenus à leurs niveaux de fin 2017. Et ce, alors même que l’allongement de la durée d’emprunt est en passe d’atteindre ses limites, à 20 ans et 4 mois en moyenne selon le dernier Observatoire crédit logement. Pire : les refus de financement se multiplient désormais, y compris pour des profils solvables, sous l’effet d’une réglementation toujours plus contraignante.
Pas étonnant, dès lors, que le ralentissement de l’activité soit déjà net. Comme le souligne le réseau Century 21, certaines clientèles se font rares, à l’image des investisseurs (- 2,3% sur un an, et même - 18,6% à Paris), et des amateurs de résidences secondaires (- 6,3%). Cette dernière (...)
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