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Suez Environnement veut accélérer sa croissance d'ici à 2017

Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement. Le groupe, qui affiche des résultats en hausse au titre de 2014, grâce notamment à ses activités dans l'eau en Europe, table pour 2015 sur une croissance organique de son chiffre d'affaires d'au moins 3%. /Photo prise le 25 février 2015/REUTERS/Gonzalo Fuentes

par Benjamin Mallet

PARIS (Reuters) - Suez Environnement a publié mercredi des résultats en hausse au titre de 2014, grâce notamment à ses activités dans l'eau en Europe, et a fait savoir qu'il souhaitait accélérer sa croissance d'ici à 2017.

Le numéro deux mondial de la gestion de l'eau et des déchets, derrière Veolia Environnement, souhaite atteindre à cet horizon un résultat brut d'exploitation (Ebitda) de 3 milliards d'euros, soit une hausse de 13,5% par rapport à 2014, "grâce à une croissance organique soutenue et des acquisitions ciblées".

Pour 2015, il a précisé qu'il tablait sur une croissance organique de son chiffre d'affaires d'au moins 3% et sur des évolutions organiques "positives" de son résultat brut d'exploitation (Ebitda) et d'au moins 4% de son résultat opérationnel courant (Ebit).

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Suez Environnement prévoit aussi pour cette année un dividende au moins égal à celui de 0,65 euro par action proposé au titre de 2014 (stable).

Son directeur général Jean-Louis Chaussade a annoncé lors d'une conférence de presse téléphonique que le groupe poursuivrait son programme d'économies et visait 400 millions d'euros de gains dans les trois années qui viennent, après 620 millions réalisés sur la période 2011-2014.

Evoquant les perspectives dans les déchets en Europe, il a en outre déclaré que le groupe tablait sur une "stabilisation" de ses activités cette année.

"J'avoue ne pas être capable à ce stade de mesurer quel pourrait être l'impact à la fois de la baisse de l'euro, de la baisse du pétrole et de la baisse du taux d'intérêt", a ajouté Jean-Louis Chaussade.

L'Ebitda du segment déchets Europe de Suez Environnement a reculé de 5,7% en 2014 en variation organique, pénalisé par les prix des matières premières secondaires et de l'électricité, et par une concurrence accrue.

Le directeur général n'a en outre pas précisé quels montants pourraient être consacrés à des acquisitions pour alimenter la croissance de l'Ebitda d'ici à 2017.

En Bourse, le titre subit des prises de bénéfice et perd 4% à 16,25 euros à 12h10.

"Les fondamentaux sont solides et les perspectives plutôt bonnes. Mais tout cela était déjà bien intégré dans les cours de l'action (...) En termes de valorisation, le titre est assez cher", remarque un trader parisien.

Selon des données Thomson Reuters, Suez Environnement se négocie 21 fois les résultats attendus des 12 prochains mois (PE) et 1,6 fois sa valeur comptable (PB), contre en moyenne un PE de 15,1 et un PB de 1,2 pour ses concurrents européens.

Bryan Garnier, dans une note, estime que l'objectif d'Ebit semble assez prudent comparé aux attentes du marché, ajoutant que les perspectives 2015 sont basées sur une production industrielle stable en Europe.

498 MILLIONS D'EUROS D'ACQUISITIONS EN 2014

Les acquisitions réalisées par le groupe en 2014, avec notamment l'achat du solde de l'espagnol Agbar auprès La Caixa et la montée au capital de l'italien Acea, ont représenté un investissement total de 498 millions d'euros.

Stratégiquement, il cible toujours quatre axes prioritaires: la gestion "intelligente" de l'eau ("smart water"), la valorisation, le développement à l'international et l'eau industrielle.

Suez Environnement a enregistré au titre de 2014 un Ebit de 1.255 millions (+2,6% en croissance brute, -3,9% en organique), un Ebitda de 2.644 millions (+4,3% en variation brute, +2,0% en organique) et un chiffre d'affaires de 14.324 millions (stable en données brutes et +1,3% en organique).

Sa marge RBE sur chiffre d'affaires s'établit ainsi à 18,5% (17,6% hors plus-value) contre 17,7% en 2013.

Dopé par une plus-value de cession de ses parts dans le réseau d'électricité de Macao de 129 millions d'euros, le résultat net part du groupe de Suez Environnement atteint 417 millions (+18,5%).

Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes attendaient en moyenne un résultat net de 379 millions d'euros, un Ebitda de 2.483 millions et un chiffre d'affaires de 14.367 millions.

Le segment Eau Europe a enregistré une croissance organique de son Ebitda de 4,7%, grâce en particulier à des indexations tarifaires favorables dans tous les pays et une progression marquée des volumes au Chili.

Jean-Louis Chaussade a en outre indiqué que Suez Environnement présenterait mi-mars son organisation autour d'une marque unique.

Suez Environnement a par ailleurs annoncé un échange de postes entre les directeurs généraux adjoints Jean-Marc Boursier et Christophe Cros à compter du 2 avril, le premier prenant en charge l’activité Déchets en Europe et le second la direction financière du groupe et de ses achats.

(Avec Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)