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« Le plus grand plan social jamais organisé par l’Etat » : les craintes de la filière EnR en cas de victoire du RN

ISA HARSIN/SIPA

Une victoire de l’extrême droite au deuxième tour des législatives ce dimanche 7 juillet serait catastrophique pour la filière des énergies renouvelables, alertent les acteurs du secteur déjà meurtri en 2010 par un moratoire sur le photovoltaïque.

Le mot fait peur à tous les acteurs de la filière des énergies renouvelables (EnR). « Moratoire ». En cas de victoire aux législatives ce dimanche 7 juillet, le Rassemblement National promet un « moratoire sur toute nouvelle construction de chantier éolien », comme l’a indiqué Jordan Bardella lors de la présentation de son programme le 24 juin. Si le démantèlement des éoliennes autrefois réclamé par Marine Le Pen ne semble plus sur la table, un tel moratoire mettrait à mal toute une filière industrielle, et la transition énergétique du pays.

Lire aussi« La politique énergétique du RN conduirait à des pénuries d’électricité », pointe l’économiste Patrice Geoffron

« Une majorité absolue du RN aux législatives aurait un effet négatif immédiat pour notre économie », confirme Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Le secteur le plus à risque serait celui de l’éolien en mer, qui recrute 1 000 personnes supplémentaires par an, selon l’Observatoire des énergies marines. Avec quatre usines d’assemblage sur son territoire sur les 12 européennes, la France dispose d’un véritable atout industriel. « Si la dynamique s’arrête, les usines de Siemens Gamesa et de General Electric ne resteront pas », prévient Jules Nyssen. Au-delà des grandes firmes, le programme du RN mettrait en péril tout l’écosystème de l’éolien offshore : sous-traitants, développeurs, installateurs, artisans… Une vraie incertitude plane notamment sur les Chantiers de l’Atlantique, qui produisent depuis plusieurs années des sous-stations, ces énormes équipements qui transmettent les flux électriques entre les éoliennes offshore et la terre. « La France est un des trois seuls pays avec ce savoir-faire », souligne Jules Nyssen. Avec les parcs de Normandie et d’Oléron, la compagnie visait un doublement de son chiffre d’affaires. Qu’en sera-t-il demain ?

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Aujourd’hui, trois parcs (Saint-Brieuc, Saint-Nazaire, Fécamp) sont déjà connectés au réseau et fournissent une puissance électrique d’1[...]

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