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La France insoumise demande un débat parlementaire sur la fin de l'opération Barkhane

Une base de l'opération antiterroriste française au Sahel Barkhane, et du groupement de forces spéciales européennes Takuba, à Menaka, au Mali, le 3 novembre 2020. - Daphné BENOIT © 2019 AFP
Une base de l'opération antiterroriste française au Sahel Barkhane, et du groupement de forces spéciales européennes Takuba, à Menaka, au Mali, le 3 novembre 2020. - Daphné BENOIT © 2019 AFP

Ce jeudi, Emmanuel Macron a annoncé le retrait des troupes militaires françaises dans le cadre de l'opération Barkhane au Sahel au cours d'une conférence de presse. Suite à cette annonce, le groupe parlementaire La France insoumise a demandé un "débat parlementaire" sur la fin de cette opération.

Des inquiétudes sur la gestion des opérations

Critiquant le "flou des formulations du président et la précipitation qui semble le guider", le groupe parlementaire d'opposition souligne dans un communiqué qu'il "ne saurait s'opposer au principe d'une refonte de cette opération. À condition qu'elle s'achemine vers un retrait de l'armée française".

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La France insoumise déplore les pertes humaines dans les rangs des soldats français et des civils maliens, ainsi que le coût de l'opération, pour un résultat jugé insuffisant.

Clémentine Autain, député et tête de liste La France insoumise pour les régionales en Île-de-France affirme être "très inquiète de l'embourbement dans cette région." Elle "continue à en appeler à un débat parlementaire parce que, pour l'instant, la façon dont le président de la République gère ce type d'intervention se passe totalement de débat national."

"Est-ce qu'on tire un bilan de savoir à quoi ça a servi d'être ainsi présent? Est-ce qu'on a fait reculer véritablement l'ennemi que nous cherchions à abattre ? Comment les populations locales ont pris notre intervention? Tout ça doit être posé sur la table", a énuméré Clémentine Autain sur Public Sénat.

La fin de huit ans d'engagement

Une déclaration du gouvernement doit être faite à l'Assemblée nationale le 22 juin sur la programmation militaire. Elle sera suivie d'un vote. Une autre déclaration est également prévue au Sénat.

Après plus de huit ans d'engagement massif, Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi une réduction de la présence militaire française au Sahel. Cela se traduira par la fermeture de bases militaires et une réarticulation de la lutte contre le djihadisme autour d'une "alliance internationale" associant des Européens.

Aurélien Taché, député de la dixième circonscription du Val-d'Oise et membre de la commission de la Défense nationale, avait réagi sur Twitter, affirmant que "si l'opération Barkhane au Mali était construite sur de bonnes intentions, force est de constater que cette stratégie d'ingérence, comme celle des USA en Afghanistan ou celle de Nicolas Sarkozy en Libye, n'a pas été payante!"

Environ 5100 soldats français sont actuellement déployés contre les jihadistes affiliés à Daesh et à Al-Qaïda, pour soutenir les armées affaiblies des États du Sahel, qui peinent à les combattre seules.

Article original publié sur BFMTV.com