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La France devient le premier producteur de vin

Jill Wellington/Pexels

Le changement climatique a des effets sur la production viticole. Que ce soit la sécheresse, le gel, les inondations, les incendies ou encore les épisodes venteux, les producteurs mondiaux ont été très touchés en 2023. C’est ce qui ressort des chiffres de l’Organisation internationale du vin (OIV), relayés par Le Parisien. À tel point que l’année 2023 est la plus faible en matière de production depuis 1961, avec seulement 237 millions d’hectolitres produits. Les grands perdants sont en Europe, avec en premier lieu l’Italie qui a produit 38 millions d’hectolitres (-23%), mais aussi l’Espagne et ses 28 millions d’hectolitres (-21%).

Seule la France passe à travers les mailles du filet et enregistre une légère hausse de sa production (+4%) pour 48 millions d’hectolitres au total. Cela permet à l’Hexagone de devenir le premier producteur de vin au monde. Selon le directeur de l’OIV, ces chiffres sont la conséquence directe de «conditions environnementales extrêmes» qui ont touché tant l’hémisphère Nord que l’hémisphère Sud. Dans ce dernier justement, les trois plus gros producteurs, l’Australie, le Chili et l’Afrique du Sud, ont vu leur production chuter, respectivement de 23%, 11% et 10%.

Mais l’OIV est plus optimiste pour 2024 puisque la production de l’hémisphère Sud devrait rebondir (+5% sont annoncés). Selon nos confrères, cette chute de la production s’accompagne d’une nette baisse de la consommation : -3% en moyenne, avec un pic à -25% en Chine par exemple. La faute à des coûts (...)

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