Ford Mustang Dark Horse : à 60 ans, l’américaine n’a jamais été aussi sportive
ESSAI – La Ford Mustang fête son soixantième anniversaire avec une nouvelle génération. Ce mythe américain gagne pour l’occasion une version plus sportive, dénommée Dark Horse, qui lui permet d’enfin rivaliser avec les sportives européennes, sans perdre sa saveur américaine.
Il y a soixante ans naissait la première génération de Ford Mustang. Celle que le constructeur américain a nommé la « pony car » a créé l’événement : elle combinait un châssis de grande série avec une robe sexy. Ou comment faire chic et pas cher. L’engouement a été immédiat, notamment auprès des jeunes, au point de construire une véritable légende. Face à une mécanique que les amateurs de pilotage trouvaient un peu timide, la Mustang n’a eu de cesse de se muscler au fil des ans. En adoptant des V8 et grâce à de nombreuses versions spéciales, notamment celles concoctées par Carroll Shelby. Il semblerait même que la comparaison avec les sportives européennes ait été un éternel complexe de la marque à l’ovale, qui n’a eu de cesse de se comparer. Pourtant, c’est avant tout son parfum très américain qui fait que la Mustang séduit.
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La nouvelle génération de Mustang, la septième compte heureusement cultiver sa singularité. « La Mustang a toujours eu un style à part, de voiture américaine, et émis une sonorité typiquement américaine. J’aime les V8 et la Mustang conservera un V8 aussi longtemps qu’elle le pourra », nous confiait Bill Ford, président du conseil d’administration de Ford et arrière-petit-fils d’Henry Ford, lors des 24 Heures du Mans. Malgré une stratégie très orientée sur le lancement de nouveaux modèles électriques, la Mustang restera donc une exception dans la gamme.
Le V8 « Coyote » reste immuable
Cette nouvelle Mustang, qui débarque actuellement en Europe, ne joue pas la révolution technique. Elle peut même être considérée comme une profonde évolution de sa devancière. Certes, aucun panneau de carrosserie n’a été reconduit, mais la structure et la plupart des vitrages sont identiques. Il en va de même du V8 « Coyote », qui cube toujours 5,0 litres. Les fondamentaux sont là, et on ne s’en plaindra pas. Certes plus agressive qu’auparavant, en particulier au niveau de la face avant, la pony car reste immé[...]
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