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Comment le fentanyl a détruit les politiques libérales de Vancouver en matière de drogues ?

AFP / GIUSEPPE CACACE

La stratégie de « réduction des risques » est le cheval de bataille du premier ministre Justin Trudeau, programme mis en place dans les années 80 dans la ville de Vancouver mais que l’arrivée du fentanyl a rudement remis en question.

Il est inconscient, respire à peine et s’étale sur un trottoir du centre-ville de Vancouver, au Canada. À l’arrivée des pompiers, un passant explique que l’homme a fait une overdose de fentanyl, un puissant opioïde synthétique. Tandis qu’un pompier pompe de l’oxygène dans la bouche de la victime, un autre lui injecte de la naloxone, qui inverse l’effet chimique des opioïdes. La première injection n’ayant aucun effet, une deuxième est administrée. L’homme se redresse, puis se met debout en titubant. Refusant toute offre d’aide supplémentaire, il s’éloigne en titubant dans la rue. Les pompiers ne peuvent que le regarder partir.

Lire aussiEtats-Unis, Chine, Mexique… Le fentanyl, un fléau qui empoisonne les relations internationales

Dotée d’un paysage magnifique, d’un climat doux et d’une faible criminalité, Vancouver figure régulièrement en tête des listes des villes les plus agréables à vivre au monde. Depuis des années, avec le gouvernement provincial de la région de Colombie-Britannique, elle est à l’origine d’un programme de réduction des décès liés à la drogue, connu sous le nom de « réduction des risques ». Les autorités sanitaires ont commencé à distribuer des seringues propres à la fin des années 1980 et ont ensuite ajouté des pipes à crack gratuites. Le premier centre d’injection supervisé d’Amérique du Nord a ouvert ses portes à Vancouver en 2003. Au milieu des années 2000, la ville a lancé un programme expérimental de prescription d’héroïne (en plus des programmes offrant de la méthadone moins puissante). Au cours des années suivantes, les infections par le VIH et l’hépatite C ont diminué. Le nombre de décès dus à la drogue est passé du chiffre record de 400 en 1998 à 183 en 2008. La réduction des risques semblait être un succès.

Des quartiers entiers touchés par le fléau du fentanyl

Puis est arrivé le fentanyl. Cinquante fois plus puissant que l’héroïne, facile à fabriquer et bon marché, cet opioïde synthétique a inondé l’Amérique du Nord ces dernières[...]

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