Fed et BCE : «La séquence de hausse des taux est terminée, que faut-il attendre désormais ?»
En décembre dernier, la Fed et la BCE avaient déjà amorcé un «pivot» de leur politique monétaire, c’est-à-dire le passage d’une séquence de hausses de taux directeurs en 2022 et 2023 à une séquence de baisse de taux directeurs en 2024 et plus tard mais elles n’avaient pas encore donné d’indication précise sur le timing des baisses de taux pour l’année en cours. L’enjeu du Conseil des gouverneurs de la BCE et du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed, NDLR) était donc de commencer à préciser les choses pour le cycle de baisse de taux.
En ce qui concerne la BCE, très peu de changements de communication sont à relever. La présidente de l’institution, Christine Lagarde, évoque toujours des risques haussiers sur l’inflation (tensions géopolitiques, hausses de salaires, coûts de l’énergie et du fret maritime) mais elle met désormais également en avant les risques baissiers pour l’inflation, qui proviendraient d’une dégradation de l’environnement économique ou d’un effet plus important que prévu du resserrement de la politique monétaire.
Pour la BCE, les risques haussiers et baissiers sur l’inflation sont donc en train de s’équilibrer mais pour autant, Christine Lagarde a répété qu’il était prématuré de discuter de baisses de taux. Si la fin du 2ème trimestre pour la première baisse de taux semble un timing adapté par rapport à la volonté de détenir des données supplémentaires sur l’évolution des salaires, Christine Lagarde n’a pas non plus écarté la possibilité d’une baisse de (...)
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