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Engie va étudier les options de vente de sa nouvelle entité Equans

ENGIE VA ÉTUDIER LES OPTIONS DE VENTE DE SA NOUVELLE ENTITÉ EQUANS

par Benjamin Mallet

PARIS (Reuters) - Engie va étudier les options de vente de sa nouvelle entité de services multi-techniques Equans et constate déjà un intérêt marqué de la part de repreneurs potentiels, a déclaré mercredi sa directrice générale, Catherine MacGregor.

Equans, connue jusqu'à présent sous le nom de projet "Bright" et qui sera officiellement créée jeudi, rassemble une large gamme de services d'installation et de maintenance dans l'électricité, le chauffage, la ventilation et la climatisation, la réfrigération, la mécanique et la robotique, le numérique ou encore les services généraux (facility management).

"Nous sommes en processus de regarder les options de vente, avec encore un certain nombre d'options qui sont ouvertes (...) et un intérêt assez marqué de potentiels acquéreurs, que ce soit des stratégiques ou des fonds", a déclaré Catherine MacGregor lors d'une rencontre avec des journalistes, ajoutant qu'une mise en Bourse faisait toujours partie des solutions envisageables.

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La directrice générale d'Engie a cependant jugé "compliqué" de fournir un calendrier de cession d'Equans, dépendant selon elle du type de transaction qui sera finalement retenu.

Catherine MacGregor a également indiqué qu'Engie n'avait pas encore décidé s'il resterait ou non au capital d'Equans après cession, tout en estimant que les perspectives de création de valeur de la nouvelle société rendaient cette option potentiellement intéressante "d'un point de vue patrimonial", dans une logique d'accompagnement temporaire.

Equans, dont la création et la cession sont prévues depuis un an dans le cadre d'un recentrage d'Engie sur les renouvelables et les réseaux, représente un chiffre d'affaires de quelque 12,5 milliards d'euros et, sur la base des données de 2019, un résultat opérationnel courant de 350 à 450 millions.

Présente dans 17 pays, la société emploie 74.000 salariés, dont près de 26.000 en France, soit plus de 40% des effectifs d'Engie.

L'ETAT FRANÇAIS "EXTRÊMEMENT ATTENTIF À L'ASPECT SOCIAL"

Deux sources au fait du dossier ont récemment indiqué à Reuters qu'Engie s'apprêtait à donner le coup d'envoi d'un processus d'enchères pour Equans, avec de premières offres attendues en septembre, dans le cadre d'une opération qui pourrait valoriser la société entre 5 et 6 milliards d'euros.

Selon plusieurs sources, SPIE et Bouygues figurent parmi les candidats potentiels à une reprise d'Equans, qui pourrait aussi intéresser de nombreux fonds d'investissement, dont PAI Partners, Bain Capital, CVC, EQT ou encore Apollo.

A l'issue d'un processus de consultation qui a vu les représentants des salariés s'opposer au projet de cession, la direction a fait savoir que le repreneur devrait s'engager à ne pas procéder à des licenciements pendant deux ans.

Les représentants des salariés d'Engie veulent notamment que l'Etat français (24% du capital du groupe) conserve "une action de préférence" dans Equans afin de pouvoir s'opposer à tout changement de contrôle ultérieur de la société, une possibilité qui n'est toutefois "pas du tout" envisagée à ce stade, selon Catherine MacGregor.

La directrice générale a également estimé que l'Etat serait "extrêmement attentif à l'aspect social" du projet de cession, tout en précisant qu'Engie et son actionnaire étaient aujourd'hui alignés dans leur façon d'aborder l'opération.

Engie a annoncé mi-mai un nouvel objectif de croissance de ses résultats sur la période 2021-2023, le groupe misant en particulier sur une accélération de son développement dans les énergies renouvelables pour doper ses performances.

Le fournisseur de gaz et d'électricité, qui met aussi l'accent sur les infrastructures énergétiques décentralisées et le gaz "vert", prévoit au total 9 milliards à 10 milliards d'euros de cessions sur la période 2021-2023.

(Reportage Benjamin Mallet ; édité par Jean-Stéphane Brosse)