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Eaux contaminées de la centrale de Fukushima rejetées en mer : quelles conséquences sur l'environnement ?

Le gouvernement japonais vient d’annoncer qu’il autorisait le rejet en mer des eaux ayant servi à refroidir les cœurs des trois réacteurs de la centrale de Fukushima qui ont fondus lors du tsunami du 11 mars 2011.

Il fallait semble-t-il prendre rapidement une décision sur le devenir des eaux contaminées de la centrale de Fukushima. Le gouvernement japonais a tranché : ces volumes seront rejetés en mer. La décision a déclenché les protestations des Etats riverains, la Chine ayant notamment déclaré que cette autorisation était "hautement irresponsable". Taïwan et la Corée du Sud ont rappelé leur opposition. Seuls les Etats-Unis ont déclaré comprendre la mesure que a également jugée compatible avec la protection de l’environnement et les normes sanitaires.

Dix ans après la catastrophe, la situation devenait intenable pour , le gestionnaire des quatre réacteurs touchés par la catastrophe. A côté des bâtiments éventrés, s’étendent plus d’un millier de citernes contenant à ce jour 1,25 million de tonnes d’eau. Tous les jours, 150 mètres cubes (m3) s’y ajoutent car il faut toujours refroidir les cœurs. "Malgré les efforts pour réduire les besoins, en 2025, il y aura toujours 100 m3 par jour à stocker", note Patrice François, ingénieur qui suit les travaux de déconstruction de la centrale pour . Tepco estime ses capacités totales à 1,37 million de m3 et assure que son site de stockage sera saturé à l’automne 2022. Il lui faut donc anticiper car il va falloir préparer ce relargage dans le milieu naturel. Nul ne sait par exemple si les anciens émissaires de rejet en mer de résidus radioactifs dont sont équipés toutes les centrales du monde bâties au bord de la mer, y compris les françaises, pourront être utilisés ou s’il faudra construire un nouveau tuyau s’enfonçant plus loin dans les flots du Pacifique. Les rejets ne pourront débuter qu’en 2022.

Les solutions alternatives écartées

Réunies le 13 avril 2021 en préambule de l’annonce de la décision gouvernementale, avait listé outre le rejet en mer, quatre autres solutions possibles : l’injection dans des aquifères profonds, l’enfouissement, l’évaporation et la dissémination des résidus dans l’atmosphère, le rejet sous forme d’hydrogène[...]

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