Dispositif de retraite anticipée à la SNCF : qui va payer la note ?
C’est assez rare pour être souligné. Un accord a été trouvé, ce lundi 22 avril, entre les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT-Cheminots, UNSA-Ferroviaire, CFDT-Cheminots et Sud-Rail) et la direction pour revoir les dispositifs de cessation anticipée d’activité. Il prévoit notamment d’améliorer les départs anticipés à la retraite, principalement pour les agents de régime qui exercent des métiers «pénibles» et qui ont été embauchés avant le 1er janvier 2020, date à laquelle le statut de la SNCF s’est éteint.
Parmi les mesures qui figurent dans l’accord : la possibilité pour les conducteurs d’entamer une cessation anticipée d’activité 30 mois avant leur retraite, dont 15 mois travaillés à 100% et 15 mois non travaillés, rémunérés à 75%. Pour les contrôleurs, ce dispositif s’étalera sur 36 mois, dont la moitié non travaillée et rémunérée à 75%. Une façon de permettre aux cheminots de partir plus tôt à la retraite malgré la réforme adoptée en 2023, relevant l’âge légal de départ de deux ans.
Si l’avantage est conséquent pour les agents, le coût de la mesure doit l’être aussi. «Nous ne disposons pas d’éléments chiffrés à vous transmettre», nous a répondu la SNCF. «Si le chiffrage a été fait, il n’a pas été transmis aux syndicats», affirme de son côté Fabrice Charrière, secrétaire général adjoint Unsa-Ferroviaire. Pour essayer d’avoir un ordre d’idée, un spécialiste (...)
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