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Dieudonné condamné pour injure publique envers une magistrate dans une vidéo qu'il contestait

Le polémiste Dieudonné MBala MBala à la sortie du tribunal de Chartres, le 22 juin 2020 - Guillaume SOUVANT © 2019 AFP
Le polémiste Dieudonné MBala MBala à la sortie du tribunal de Chartres, le 22 juin 2020 - Guillaume SOUVANT © 2019 AFP

L'humoriste controversé Dieudonné M'bala M'bala a été condamné mercredi à 30.000 euros d'amende par le tribunal de Versailles pour injure publique envers une magistrate dans une vidéo, dont il avait contesté être l'auteur en invoquant un trucage numérique ("deepfake"), ce que la justice a rejeté.

Dans cette vidéo, publiée le 8 avril 2020 sur YouTube puis retirée, on voyait Dieudonné, aujourd'hui âgé de 65 ans, critiquer vigoureusement les réquisitions d'une magistrate de Nanterre, la comparant notamment aux femmes ayant collaboré au régime nazi.

La thèse du deepfake rejetée

Lors d'une première audience en novembre, Dieudonné avait formellement contesté être l'homme sur la vidéo, assurant être victime d'un "deepfake", une technique sophistiquée consistant, entre autres, à superposer un visage sur un autre.

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"Sa thèse du deepfake est rejetée par les juges", s'est félicité auprès de Me Rémi-Pierre Drai, avocat de la magistrate, qualifiant Dieudonné de "menteur incapable d'assumer ses propres vidéos". L'avocat s'est dit toutefois "très inquiet" que le deepfake devienne "un nouveau moyen d'échapper à la justice" pour les prévenus.

Face à la défense inattendue de l'humoriste, le tribunal avait en novembre ordonné de nouvelles investigations sur l'authenticité de la vidéo et renvoyé le procès au 15 mars.

La défense maintient aucun lien avec la vidéo

Au cours de cette seconde audience, les nouveaux actes d'enquête avaient été énumérés, dont des perquisitions au domicile de Dieudonné M'bala M'bala et dans les locaux de sa société de spectacle, au cours desquelles les gendarmes n'avaient pas retrouvé de local de tournage. "Il aurait pu la réaliser chez un ami", avait alors rétorqué Me Rémi-Pierre Drai, avocat de la magistrate.

De son côté, Dieudonné avait maintenu n'avoir aucun lien avec la vidéo. "Le temps est venu pour le droit de la presse de faire sa révolution 2.0 car aujourd'hui, avec les deepfake, l'image n'est plus une preuve", avait plaidé son avocat David de Stefano, demandant sa relaxe.

La Cour a finalement condamné Dieudonné à 30.000 euros d'amende, dépassant les réquisitions du parquet qui demandait une sanction financière de 20.000 euros. Contacté, l'avocat de Dieudonné n'a pas réagi dans l'immédiat.

Article original publié sur BFMTV.com