Contrôle technique : qu’est-ce que je risque si ma voiture n’est pas en règle ?

En cas de contrôle technique défaillant, l’automobiliste s’expose à de lourdes sanctions.

De 67 euros dans le Loiret et jusqu’à 100 euros en Haute-Savoie, le prix moyen d’un contrôle technique en France n’est pas fixe et varie selon divers critères. Parfois oublié involontairement ou en toute connaissance de cause par les automobilistes, le contrôle technique est obligatoire depuis 1992 pour tous les véhicules particuliers au plus tard quatre ans après la première immatriculation, puis tous les deux ans.

Lors de cet examen, qui s’est durci depuis le 1er juillet 2019, pas moins de 133 points de contrôle sont passés au peigne fin par le professionnel. En 2016, un tiers des automobilistes reconnaissait s’occuper de cette formalité après la date légale. Sept ans plus tard, les choses n'ont pas dû s'arranger avec la hausse des tarifs.

Amende, confiscation du véhicule et fourrière

En cas de manquement à cette obligation, le propriétaire du véhicule s’expose à une lourde amende. "Le fait pour tout propriétaire de mettre ou maintenir en circulation un véhicule sans avoir satisfait aux obligations de contrôle technique fixées par le présent chapitre est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe", indique l’article R323-1 du Code de la route. Un automobiliste n’ayant pas satisfait cette obligation devra payer une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros en cas de paiement sous les trois jours ou majorée à 750 euros. Elle incombe au propriétaire du véhicule, et non au conducteur s’il est différent.

Les forces de l’ordre peuvent aussi immobiliser le véhicule et garder sa carte grise. Dès lors, les autorités vous remettent une autorisation de circulation temporaire pour procéder à la visite technique de votre véhicule, sous un délai de 7 jours. À défaut, vous vous exposez à la mise en fourrière de votre voiture.

Vous avez pris rendez-vous et roulez avec un contrôle technique périmé ? Vous risquez exactement les mêmes sanctions que citées plus haut. Selon la loi, c’est à l’automobiliste d’anticiper la date d’expiration et de ne jamais se retrouver dans cette situation. Dans les faits, il arrive que certains policiers et gendarmes se montrent conciliants surtout si le laps de temps entre le contrôle de police et le rendez-vous pour le contrôle technique est très court.

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