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Combien coûte la présidentielle à l’Etat ?

(Getty)
(Getty)

Cinq candidats pourront se faire rembourser leurs frais de campagne, jusqu’à 8 millions d’euros, voire 10 pour Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Une campagne présidentielle coûte cher à l’Etat. Entre l’impression des bulletins de vote, des professions de foi, et les remboursements des frais des candidats, la facture monte vite. A titre de comparaison, la campagne de 2012 avait coûté plus de 227 millions d’euros, soit environ 4 euros par électeur. Cette année, la facture devrait encore grimper.

Tout simplement car en 2012 il y avait 10 candidats, alors qu’il y en a un de plus cette année. Il y a également davantage d’inscrits sur les listes électorales (47 581 118 inscrits contre 46 028 542). Ce qui signifie davantage de bulletins de vote, d’affiches de campagne et de professions de foi à imprimer, sachant qu’une est envoyée à chaque électeur. Car c’est L’État qui finance les frais de la “propagande électorale”. En 2012, le paiement de ces frais était estimé à 47 millions d’euros environ.

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Autre poste de dépense, la mise sous pli du matériel électoral. Il est assuré par les préfectures et nécessite la location de salles de stockage et l’emploi de vacataires. A cela s’ajoute également l’envoi, par courrier, des professions de foi aux électeurs.

Jusqu’à 48,8 millions d’euros de remboursement de frais

Comme en 2012, 5 candidats ont passé le cap des 5% au premier tour (Emmanuel Macron, Marine Le Pen, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon). Ce qui signifie qu’ils peuvent obtenir jusqu’à 8 004 225 euros de frais de campagne. Ceux-ci doivent au préalable être validés par la commission des comptes de campagne. Une somme qui est augmentée à 10 691 775 euros pour les deux candidats qualifiés au second tour. Potentiellement, cela pourrait représenter jusqu’à 44 millions d’euros pour l’Etat.

A cette somme s’ajoute le remboursement maximal de 800 423 euros pour les autres candidats, dont le score est inférieur à 5%, pour leurs frais de campagne. Ils sont six dans ce cas (Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, François Asselineau et Jacques Cheminade) Soit un maximum de 4,8 millions d’euros. Au total, le remboursement des frais de campagne peut donc grimper jusqu’à 48,8 millions d’euros. Ces sommes sont calculées selon le plafond de dépense autorisé. Cette année il s’élève à 16.851.000€ pour l’ensemble des candidats du premier tour et de 22.509.000€ pour les deux autres.

Un remboursement sous réserve

A l’issue de la campagne, les équipes des candidats ont 60 jours pour envoyer le détail de leurs dépenses. La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques procède ensuite à l’examen des dépenses et au remboursement dans les six mois qui suivent.