Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 256,37
    +170,57 (+0,45 %)
     
  • EUR/USD

    1,0701
    -0,0032 (-0,30 %)
     
  • Gold future

    2 349,00
    +6,50 (+0,28 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 738,19
    -674,64 (-1,12 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 330,24
    -66,29 (-4,75 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,65
    +0,08 (+0,10 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 943,77
    +332,01 (+2,13 %)
     
  • S&P 500

    5 104,43
    +56,01 (+1,11 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2493
    -0,0018 (-0,14 %)
     

Beyrouth toujours en lambeaux

Il y a un an, le 4 août 2020, une double explosion de nitrate d’ammonium a dévasté la capitale libanaise : plus de 200 morts, 6500 blessés , 300 000 personnes sans abri… Depuis, on en ignore toujours la cause, et Amnesty International accuse les autorités d’une obstruction «éhontée» à l’enquête. Sans oublier l’incurie généralisée. Paris Match arpente une ville plongée dans un malheur sans fin. Extraits de notre reportage.

C’est une explosion qui parle. C’est une explosion qui raconte quelque chose et qui a encore beaucoup à dire. Depuis la gueule béante qui l’a vue jaillir, et où les silos ressemblent à des chicots, elle continue de crier en silence. Le port de Beyrouth est une nécropole d’acier. Au milieu des trucks sans mâchoire, le soleil, lourd, triste, jaunasse, chauffe les Renault 12 édentées, les madriers tordus et les charniers de métal froid dont les poutres torsadées ressemblent à des hydres. Le décor, prêt pour tous les films, est un paysage d’apocalypse caniculaire et de guenilles urbaines. Doucement, l’air devient orange. Jaafar, vigile, nous cornaque; il aurait dû périr ici comme deux de ses amis : il avait, ce jour-là, fini le travail un peu plus tôt que prévu.

A lire :Apocalypse Beyrouth, notre enquête après la catastrophe

Retrouvez l'intégralité du reportage de Yann Moix dans Paris Match n°3770, en vente dès jeudi.

PMAT_PMAG_3770_P001
PMAT_PMAG_3770_P001


Retrouvez cet article sur Paris Match