Baignade d’Anne Hidalgo : pourquoi la qualité de l’eau de la Seine est-elle si décriée ?
Le grand saut est prévu pour le 23 juin. La maire de Paris, Anne Hidalgo, plongera dans la Seine, le fleuve qui traverse Paris de l’est à l’ouest et accueillera plusieurs épreuves des Jeux olympiques 2024 cet été. «La conquête du fleuve est un truc de dingue. C’est un objet de discussion depuis longtemps. La Seine a longtemps été considérée comme un égout. Maintenant, comme une rivière», a confié l’édile de Paris le 23 mai, lors d’une conférence de presse, à un mois de son plongeon dans la Seine, dont la propreté est très régulièrement remise en cause.
Le Président l’a assuré : la Seine sera «propre» pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Emmanuel Macron s’est d’ailleurs engagé à plusieurs reprises à se baigner lui aussi dans la Seine en amont des JO, sans pour autant préciser de date. Depuis plusieurs mois, la municipalité travaille à assainir l’eau de la Seine pour les JO et en vue de l’ouverture de trois sites de baignade pour le grand public à l’été 2025 : à Bercy, à Grenelle et à proximité de l’île Saint-Louis. Jusqu’à présent, la baignade était seulement possible dans un bassin aménagé pour la saison estivale à la Villette.
Si aujourd'hui peu de parisiens osent mettre les pieds dans les eaux troubles de la Seine, ils étaient nombreux à y faire trempette au siècle dernier. La baignade dans le fleuve a été interdite par arrêté préfectoral en 1923 non pas à cause de la contamination de l’eau, mais en raison des courants qui pouvaient s’avérer dangereux. En 1783, (...)
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