« Nous avons une difficulté à inciter les entreprises à investir dans nos banlieues »
Réunir pas moins de 100 millions d'euros de commandes potentielles, publiques et privées, pour les entreprises des quartiers prioritaires de la ville (QPV), tel est l'objectif fixé par les organisateurs du premier Davos des banlieues, qui aura lieu le 17 et 18 septembre au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Sous l'impulsion de l'association Quartiers d'affaires, qui accompagne 250 000 TPE et PME installées dans les banlieues, ce forum économique doit permettre l'élaboration d'une vision stratégique du développement économique des quartiers prioritaires.
Que font les collectivités locales et l'État pour l'émergence économique des QPV ? Comment les grandes entreprises, les investisseurs nationaux et internationaux peuvent-ils soutenir le développement économique des QPV ? Que font les autres pays pour favoriser le développement économique de leurs banlieues ? Ces questions feront l'objet de débats auxquels des piliers du paysage politique et économique français devraient participer : Gabriel Attal, Bruno Le Maire, Xavier Niel, Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française, Geoffroy Roux de Bézieux, ex-patron du Medef…
À l'occasion de l'officialisation de la tenue de ce nouvel événement, Aziz Senni, entrepreneur et président de l'association Quartiers d'affaires, explique au Point ses motivations pour l'avenir.
Le Point : Avons-nous aujourd'hui un problème pour inciter les entreprises à investir dans les banlieues ?
Aziz Sen [...] Lire la suite