Autonomie des voitures électriques, la fumisterie
La grande angoisse de la voiture électrique réside dans sa capacité à accomplir un déplacement sans encombre, c'est-à-dire à atteindre son but sans tomber en panne. Cela a été très loin d'être le cas au début de la commercialisation de ces véhicules à nouvelle énergie et si cela s'est nettement amélioré avec le progrès technologique des moteurs, des accumulateurs et de leur gestion plus fine, on ne peut pas pour autant affirmer que les kilométrages promis par les constructeurs sont tenus sur la route. On est même dans ce cas pas très loin de la publicité mensongère avec la complicité de la norme WLTP, a priori exigeante, comme on l'a vu pour les moteurs thermiques, mais qui produit ici un résultat erroné et singulièrement indulgent.
Tous les déçus de la voiture électrique sont unanimes, c'est bien l'autonomie qu'ils reprochent et la difficulté, notamment à l'étranger, de trouver à se ravitailler à moins de 20 kilomètres. La situation s'est en effet largement améliorée en France, au moins sur les grands axes, avec l'installation de plus de 120 000 bornes. Hélas, derrière ce chiffre prometteur, il y en a beaucoup d'obsolètes qui délivrent une puissance trop faible pour satisfaire les exigences du consommateur.
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