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Assassinat de Samuel Paty: un collégien de 14 ans accusé d'"apologie du terrorisme" relaxé

Lors de la cérémonie en hommage à Samuel Paty, le 16 octobre 2021, à Eragny-sur-Oise, où vivait l'enseignant assassiné - Alain JOCARD © 2019 AFP

En novembre 2020, un élève avait été accusé d'"apologie du terrorisme" après une discussion avec des camarades au sujet de Samuel Paty. Il a finalement été relaxé par la justice.

L'affaire avait été très remarquée. Un collégien afghan de 14 ans, qui avait été accusé à Marseille d'"apologie du terrorisme" pour des propos qu'il aurait tenus lors d'un hommage au professeur décapité Samuel Paty, a été relaxé par le tribunal. Aucun élément n'a démontré de radicalisation.

Le parquet de Marseille a confirmé ce jeudi cette information du site d'investigation Marsactu, précisant qu'il n'entendait "pas faire appel de cette relaxe" alors qu'il avait requis deux mois de prison avec sursis à l'audience.

Les faits dataient de novembre 2020 au collège "Chape" de Marseille, lors d'une discussion improvisée en cours d'éducation physique et sportive (EPS). Le jeune garçon qui a passé douze ans en Afghanistan aurait répété que Samuel Paty n'avait "pas à faire ça", en référence au professeur décapité le 16 octobre 2020 par un réfugié tchétchène parce qu'il avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

Pas "dans un processus de radicalisation"

Il aurait répondu "oui" à des camarades qui lui demandaient s'il cautionnait l'acte terroriste et affirmé qu'il aurait "filmé et posté sur Instagram" l'image de sa propre enseignante d'histoire-géo si elle avait tenu les mêmes propos.

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"Ça fait deux ans qu'il vit en France, il parle mal le français et on le traîne devant le tribunal parce qu'une horde de gamins lui est tombée dessus, lui disant: 'alors, tu cautionnes!' Il a répondu 'oui' ou 'non' à une série de questions posées en même temps. Rien dans tout cela ne relève de l'apologie du terrorisme", explique son avocate, Me Anne-Sophie Grardel.

Cette dernière a également expliqué que son client, qui "ne regarde pas la télé", ne savait pas ce qui était arrivé à Samuel Paty.

Dans son signalement, la principale du collège, absente au moment des faits, avait indiqué aux policiers que l'adolescent aurait dit "moi aussi, je l'aurais tué", des propos qui n'ont jamais été corroborés par la suite. L'adolescent avait été mis en examen pour "apologie du terrorisme" mais l'enquête n'a pas permis d'étayer sa radicalisation, bien au contraire.

Son père, policier en Afghanistan aujourd'hui gérant d'un snack, a fui les talibans et obtenu l'asile politique en France. Une éducatrice a témoigné que l'adolescent a été "élevé dans des valeurs opposées à celles prônées par l'islamisme radical" et un psychologue qu'il n'était pas "dans un processus de radicalisation".

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Journée d'hommages au professeur Samuel Paty assassiné en France il y a un an jour pour jour