Alexandre Stavisky : un dandy de la finance devenu l’Arsène Lupin de la IIIe République
Une atmosphère de fin de règne, un antisémitisme rampant… Diffusé le 13 janvier 2016, le téléfilm «Stavisky, l’escroc du siècle», réalisé par Claude-Michel Rome, avec Tomer Sisley dans le rôle-titre, faisait «résonner les mœurs et les dérives d’une IIIe République usée avec notre histoire contemporaine», écrivait Le Monde à l’époque. Une analyse qui semble toujours d’actualité huit ans plus tard, alors que les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains pourraient amener au pouvoir des partis d’extrême droite ou d’extrême gauche, lesquels s’accusent mutuellement d’antisémitisme.
Qui est donc ce Stavisky, mort il y a 90 ans, mais dont le rôle dans l’Histoire de France semble tout sauf démodé ? «Un escroc, un aigrefin», voilà la «litanie» d’injures que Claude Stavisky, son fils, né de son union avec la belle Arlette Simon, mannequin chez Chanel, a entendue toute sa vie au sujet de son père, Alexandre. Celui que l’on surnommera «le beau Sacha» est un Français d’origine russe, né en Ukraine en 1886. Pour avoir une idée du personnage, il faut regarder le «Stavisky» de 1974 d’Alain Resnais, auquel Jean-Paul Belmondo prête ses traits. Charmant, enjôleur, Stavisky est l’un de ces hommes à qui l’on ne peut rien refuser. Au début des années 1930, celui qui se présente alors comme «Serge Alexandre, conseiller financier», après s'être baptisé Doisy de Monty ou encore Victor Boitel, parvient ainsi à convaincre le député-maire de Bayonne, Joseph Garat, de créer un mont-de-piété (...)
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