Êtes-vous plutôt fast, ultra ou slow fashion ?
Fast, ultra… Il est facile de se perdre parmi les anglicismes utilisés pour désigner ces différents modèles économiques de la mode, contre lesquels l'Assemblée nationale a voté une proposition de loi courant mars. Les Français ont en effet acheté l'an dernier 3,3 milliards de vêtements, un milliard de plus qu'il y a dix ans, ce qui représente plus de 48 pièces par personne. Dans le monde, les marques dites d'ultra et de fast fashion représentent ainsi 100 milliards de vêtements vendus chaque année, d'après l'Agence de la transition écologique (Ademe).
Or, ces pièces à bas prix ont un coût social et écologique élevé : l'industrie textile est ainsi responsable de l'émission de 10 % des gaz à effets de serre, et 250 000 tonnes de déchets textiles ont été collectées en 2022, toujours selon l'Ademe. Décryptage des différents termes.
La fast fashion, de nombreuses collections peu chères et peu durables
La fast fashion se base sur un renouvellement rapide des collections de vêtements proposées à la vente : des enseignes vont ainsi jusqu'à produire une nouvelle collection toutes les deux semaines, certaines allant jusqu'à trente-six par an, contre quatre en moyenne pour les marques de prêt-à-porter « classique ».
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