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États-Unis: la Maison Blanche qualifie de "catastrophique" la quasi-interdiction de l'avortement en Arizona

La Maison blanche, le 19 mai 2022, à Washington - Daniel SLIM / AFP
La Maison blanche, le 19 mai 2022, à Washington - Daniel SLIM / AFP

La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a condamné samedi "les conséquences potentiellement catastrophiques, dangereuses et inacceptables" d'une décision vendredi de la justice en Arizona, qui selon les médias américains a réactivé une loi du 19e siècle interdisant presque totalement l'avortement.

"Si cette décision se confirme, le personnel de santé risquera jusqu'à cinq ans de prison s'il remplit son devoir de soin; des personnes ayant survécu au viol et à l'inceste seraient forcées de porter les enfants de leurs agresseurs; et des femmes (enceintes) ayant de problèmes de santé seraient confrontées à des risques terribles", a assuré Karine Jean-Pierre dans un communiqué.

Le droit ramené plus d'un siècle en arrière

Kellie Johnson, juge du comté de Pima en Arizona, a rendu, vendredi, une décision qui fait beaucoup de bruit aux États-Unis, où l'accès aux interruptions volontaires de grossesse, depuis toujours un sujet politiquement brûlant, est au centre de la campagne pour les élections législatives de novembre.

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La magistrate s'appuie dans son jugement sur une récente décision de la très conservatrice Cour suprême américaine, qui a dynamité fin juin le droit à l'avortement que sa jurisprudence garantissait depuis 1973 sur tout le territoire américain.

Le gouverneur républicain Doug Ducey a indiqué considérer que suite à ce revirement de jurisprudence, c'est une loi adoptée pour interdire les IVG après 15 semaines de grossesse qui préempterait les textes antérieurs, mais cette interprétation ne fait pas consensus. La juge a, elle, estimé que la décision de la haute cour faisait table rase, et renvoyait le droit en la matière à ce qu'il était avant 1973.

Cela a pour conséquence, selon plusieurs médias américains, de remettre en vigueur des textes extrêmement restrictifs datant de 1864 et 1901, avant que les Américaines n'aient le droit de vote et avant même que cet État de l'Ouest ne rejoigne officiellement, en 1912, les États-Unis.

Plusieurs États américains conservateurs ont mis en place après la décision de la Cour suprême des interdictions totales ou partielles de l'avortement.

Le parti démocrate, emmené par le président Joe Biden, espère lui mobiliser les électeurs pour défendre l'accès à l'IVG dans les urnes, lors des élections de mi-mandat de novembre qui renouvellent en partie le Sénat et totalement la Chambre des représentants.

Article original publié sur BFMTV.com