Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 239,66
    +153,86 (+0,40 %)
     
  • EUR/USD

    1,0699
    -0,0034 (-0,32 %)
     
  • Gold future

    2 349,60
    +7,10 (+0,30 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 751,78
    -1 225,38 (-2,04 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 304,48
    -92,06 (-6,59 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,66
    +0,09 (+0,11 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 927,90
    +316,14 (+2,03 %)
     
  • S&P 500

    5 099,96
    +51,54 (+1,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2494
    -0,0017 (-0,13 %)
     

Ministres... et cumulards d'indemnités !

C'était le 17 mai dernier, à l'issue du premier Conseil des ministres. Tout entier consacré à la rupture avec les dérives de l'ère Sarkozy, le compte rendu officiel fait savoir que le Premier ministre a exposé "les grands principes qui régiront l'organisation du travail gouvernemental" : "efficacité et exemplarité". Présenté dans la foulée, un premier décret est censé illustrer ce souci d'exemplarité :

Conformément à l'engagement pris par le président de la République lors de la campagne présidentielle, ce décret réduit de 30% la rémunération des membres du gouvernement."

La rémunération brute mensuelle d'un ministre passe alors à 9.940 euros et celle d'un ministre délégué à 9.443 euros. Quelques jours plus tard, les mêmes ministres reçoivent un autre document, confidentiel celui-là, intitulé "Règles applicables à la fonction de membre du gouvernement". Avec, au chapitre 4, une mesure concernant "la situation personnelle des ministres" :

PUBLICITÉ

Ils doivent renoncer aux mandats exécutifs locaux qu'ils peuvent détenir (maire, adjoint, président de conseil général ou régional notamment)."

Fini le temps des Hubert Falco, à la fois secrétaire d'Etat sous Fillon et maire de Toulon, ou des François Baroin, premier édile de Troyes et locataire de Bercy. Soit ! Tous se sont exécutés. Jean-Marc Ayrault a abandonné son mandat de maire de Nantes, Manuel Valls son poste de maire d'Evry, Arnaud Montebourg son siège de président du conseil général de Saône-et-Loire...

25 des 39 membres du gouvernement cumulent

Comme souvent, le diable se niche cependant dans les détails. Si les (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

Ministres... et cumulards d'indemnités !