Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 239,66
    +153,86 (+0,40 %)
     
  • EUR/USD

    1,0699
    -0,0034 (-0,32 %)
     
  • Gold future

    2 349,60
    +7,10 (+0,30 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 935,29
    -1 238,06 (-2,06 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 304,48
    -92,06 (-6,59 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,66
    +0,09 (+0,11 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 927,90
    +316,14 (+2,03 %)
     
  • S&P 500

    5 099,96
    +51,54 (+1,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2494
    -0,0017 (-0,13 %)
     

Les marchés et la livre soufflent en Asie

par Lisa Twaronite

TOKYO (Reuters) - Quatre jours après l'annonce de la victoire du camp du Brexit qui l'a envoyée par le fond, la livre sterling s'est lentement éloignée mardi de son cours le plus bas depuis 1985 dans les échanges en Asie où les marchés d'actions sont repassés dans le vert.

Après avoir cédé un dixième de sa valeur en deux séances, vendredi puis lundi, la devise britannique a pourtant subi un nouveau coup avec la dégradation de la note souveraine de la Grande-Bretagne annoncée lundi soir par les agences Standard & Poor's et Fitch. Dès vendredi soir, l'agence Moody's avait abaissé de stable à négative la perspective pour la dette souveraine du Royaume-Uni.

"A notre avis, l'issue (du référendum) est un événement crucial qui conduira à un cadrage économique moins prévisible, moins stable et moins efficace au Royaume-Uni", note Standard & Poor's dans un communiqué.

PUBLICITÉ

Mais la devise britannique s'est légèrement redressée. Mardi vers 04h10 GMT, la livre s'échange à 1,3313 dollar, en hausse de 0,63%, et se reprend aussi face au yen, à 135,86 yens.

L'euro progresse lui aussi face au dollar, prenant 0,3% à 1,1055 dollar.

"Les retombées du Brexit ont dominé toutes les séances d'hier en Europe et en Amérique du Nord, entraînant la livre vers le bas. Mais pour l'instant, le marché est en pause en l'absence de nouveaux facteurs", indique Kyosuke Suzuki, directeur des changes de la Société Générale au Japon.

Sur les marchés d'actions, la Bourse de Tokyo, qui avait fini en hausse de 2,39% lundi, est repartie à la baisse à l'ouverture, lâchant 1,4%.

Mais la cote a effacé ses pertes et à un peu moins de deux heures de la clôture, l'indice Nikkei progresse de 0,53% à 15.390,06 points.

L'indice élargi MSCI des actions de la région Asie-Pacifique hors Japon est lui aussi repassé dans le vert, progressant de 0,16%.

"La peur panique du Brexit de vendredi s'est estompée, mais les marchés restent inquiets", note João Paulo de Gracia Corrêa, de la société de courtage SLW.

Car la situation politique reste incertaine. "Le dollar US et le yen japonais ont conservé leur statut de monnaie-refuge tandis que l'absence de clarté sur les relations futures entre le Royaume-Uni et l'Europe suggère que l'ajustement de la livre va se poursuivre", estime Rodrigo Catril, spécialiste du marché des devises à la National Australia Bank.

"Les marchés restent sensibles aux gros titres sur le Brexit et dans une journée sans publication attendue d'indicateurs macro-économiques majeurs, le sommet européen qui s'ouvre plus tard dans la journée peut potentiellement peser lourdement sur la volatilité des marchés", ajoute-t-il.

Ce premier Conseil européen post-Brexit s'ouvrira dans l'après-midi à Bruxelles en présence du Premier ministre britannique David Cameron. Les chefs d'Etat et de gouvernement se réuniront ensuite à 27, une première, mercredi matin.

Les acteurs des marchés suivront également l'intervention de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), sur "l'avenir de l'architecture monétaire et financière internationale" ce mardi matin à Sintra, au Portugal. Son discours est programmé à 08h00 GMT.

Mercredi, ce sera au tour de la présidente de la Fed, Janet Yellen, de prendre la parole en public.

(avec Ian Chua à Sydney; Henri-Pierre André pour le service français)