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« Le titre est devenu hypersensible »: la Société générale a-t-elle perdu la confiance des investisseurs ?

Denis Balibouse/Reuters

Depuis un an, Slawomir Krupa applique méthodiquement sa stratégie de redressement de la Société générale, débloquant 3 milliards d’euros pour de futurs investissements. Mais les derniers résultats sont décevants. Et la Bourse s’impatiente.

A la Société générale, on ne comprend pas. Presque un an après que Slawomir Krupa a dévoilé, à Lon­dres, sa stratégie pour transformer la banque, son cours de Bourse a déjà perdu autour de 20 %. Pourtant, le jeune directeur général déroule son plan avec une frénésie que le groupe n’a pas connue depuis des années. Enchaînant les cessions et les initiatives pour coller à sa feuille de route, promettant de faire de la banque une entité « toute en mus­cles », légère en capital, resserrée sur ses trois métiers phares : la banque de détail, y compris avec sa banque digitale BoursoBank, la banque de financement et d’investissement, et la mobilité.

Lire aussiSociété générale : le plan de Slawomir Krupa ne rassure pas les investisseurs

Connu pour ne pas craindre les décisions difficiles, Slawomir Krupa a vendu une dizaine des filiales en Afrique, projetant de quitter totalement le continent, s’est défait de deux filiales en banque privée, de sa division consumer finance allemande, de sa fintech Shine, d’une grosse partie de ses activités de leasing… Résultat, un trésor de plus de 3 milliards d’euros propice à des investissements futurs, et surtout libérant du capital (jusque-là bloqué en fonds propres en contrepoint des activités bancaires écoulées), une métrique clé pour les investisseurs.

L’une des ban­ques les moins chères d’Europe

Pour réduire les coûts – une autre de ses promesses –, le banquier a aussi lancé une réorganisation, supprimant 900 postes au siège et menant la fusion entre ses réseaux de banque de détail, Crédit du Nord et Société générale Banque de Détail. Il rationalise également l’absorption de LeasePlan, géant du leasing – dernier héritage de son prédécesseur Frédéric Oudéa.

Côté développements, Slawomir Krupa a dopé les activités de marché, pour lesquelles la banque est historiquement connue, en lançant une entreprise commune avec le leader en dérivés américain Bern­stein. Pour rester alignée avec ses objectifs de verdir son portefeuille, la banque rouge et [...]

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