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Syndrome de la guerre du Golfe : l'uranium hors de cause

Durant près de trente ans, on a cru connaître le responsable du syndrome de la guerre du Golfe (1991). Mais, aujourd'hui, une nouvelle analyse l'exonère totalement.

SYMPTÔMES. Fatigue, fièvre, suées nocturnes, diarrhée, problèmes de mémoire et de concentration, douleurs chroniques, dysfonctions érectiles, etc. les symptômes affectant encore à ce jour les vétérans américains de retour de la guerre du Golfe déployée en 1991 sont légion : plus d'une cinquantaine ont été répertoriés. Et ils sont très loin d'être un phénomène isolé qui ne concernerait qu'une poignée des soldats envoyés sur le théâtre des opérations.

L'explication la plus répandue concernait des expositions aux munitions à uranium appauvri (UA), le conflit ayant été le premier à les employer. Or, il va falloir chercher un autre responsable selon une étude conduite par deux épidémiologistes et médecins, Randall Parrish (université de Portsmouth (Royaume-Uni) et Robert Haley (université du Texas Southwestern Medical Center, Dallas, États-Unis), et publiée dans la revue Scientific Reports. Sans l'ombre d'un doute, les chercheurs concluent à l'absence d'éléments incriminants l'UA dans les soucis de santé des vétérans. Pour ce faire, ils ont employé le nec plus ultra en matière de détecteur : un spectromètre de masse très perfectionné. Le but : essayer de retrouver dans l'organisme des personnes malades des traces de cet isotope.

Aucun lien n'a pu être démontré

Sous-produit des usines d''enrichissement de l'uranium, l'UA a été utilisé dès les années 1990 par l'armée américaine. Très dense, il renforce considérablement les projectiles, les rendant capables de percer le blindage des chars. Seulement, à cette occasion, il se produit une intense explosion, vaporisant dans l'air des nuages de shrapnels microscopiques qui pourraient être inhalés par les soldats sur place ou pénétrer dans leur organisme sous forme d'aérosol via la peau. Et environ 300 tonnes de munitions à l'UA ont été utilisées aux Koweit et en Irak...

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Pourtant, jusqu'à présent, aucune étude — il y en a eu 4 sur la question — n'a été capable de démontrer un lien entre l'excrétion dans les urines de soldats de p[...]

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