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Le Samu face au Covid: les familles accusent

Ils voulaient sauver leurs proches mais leurs appels de détresse n'ont pas été entendus.

« S’il vous plaît, j’ai besoin d’un Samu. – Qu’est-ce qu’il se passe ? – Ma mère. Elle n’arrive plus à respirer. » Ce 7 septembre 2020, à 20 h 39, Melvin L., 19 ans, appelle le Samu des Hauts-de-Seine et tente de ranimer sa mère, qui perd connaissance à ses côtés. Melvin vit seul avec elle. Son père est mort cinq mois plus tôt. Patricia, 53 ans, atteinte du Covid, agonise mais, jusqu’alors, le Samu n’a rien voulu entendre. Par deux fois, déjà, ils ont appelé à l’aide. Par deux fois, les secours ont refusé de se déplacer. La lecture des retranscriptions de leurs échanges est édifiante. Le premier coup de fil remonte à la veille, 6 septembre 2020, à 22 h 18 : « Je vous appelle car je me sens de moins en moins bien, là », explique Patricia au médecin régulateur avant de lui annoncer qu’elle est positive au Covid. Ce dernier déroule le traitement à prendre, qui « est à la pharmacie de toute façon », et lui rappelle les gestes barrières. « Apparemment, j’ai mes frères qui me disent que j’ai du mal à respirer », s’excuse Patricia. Les experts l’ont découvert six mois plus tôt : le virus est sournois, et les difficultés respiratoires ne sont pas toujours ressenties par le malade.

Lire aussi : 2.842 patients en "réa" en France, "chiffres effroyables" au Royaume-Uni… le point sur le coronavirus

En septembre 2020, on imagine que ce risque, comme celui d’une dégradation brutale, est connu des régulateurs du Samu. « D’accord, rétorque le médecin, mais moi je vous ai fait faire des phrases et je peux vous garantir qu’il n’y a pas besoin d’oxygène pour ce soir, vous n’irez pas en soins intensifs et vous ne serez pas intubée. » Il lui conseille de mesurer sa saturation dans une pharmacie le lendemain matin et ajoute : « Mais là,(...)


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