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Pourquoi la demande de logements sociaux a explosé en 40 ans

AFP / PHILIPPE HUGUEN

En quatre décennies, le nombre de demandeurs n’a cessé de progresser, jusqu'à atteindre 2,6 millions. Une répercussion directe de l’envolée des prix de l’immobilier depuis plusieurs années, qui asphyxie désormais le parc social.

La liste d’attente est devenue interminable. A la fin de l’année 2023, 2,6 millions de ménages étaient en attente d'un logement social. Un chiffre en hausse de 7,5 % sur un an et, surtout, de 280 % depuis 1984. Selon le dernier bilan de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), les délais d’attente s’aggravent eux aussi : il faut désormais attendre 520 jours en moyenne pour voir sa demande acceptée, soit 114 jours de plus qu’en 2016.

Pourtant, à première vue, la France semble bien lotie avec ses 5,3 millions de logements sociaux aujourd'hui, contre 4,7 millions en 2013, soit près de 16 % des résidences principales. Mais l’offre n’arrive plus à suivre. « Le principal problème, c’est le prix du logement privé, assène Marianne Louis, directrice générale de l’Union sociale pour l’habitat (USH). En temps normal, le parc social est subsidiaire mais désormais, beaucoup n’ont pas les moyens d’accéder au privé. » « Avant, même les ménages les plus modestes pouvaient accéder à la propriété, mais ce n’est plus le cas », constate Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre. Ils n’ont ainsi pas d’autre choix que de se tourner vers le locatif, et bien souvent, le parc social.

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14 % des Franciliens ont fait une demande de logement social

Une situation qui s’illustre bien en Île-de-France, première région en termes de demandeurs de logements sociaux. Selon une étude de l’Institut Paris Région, le nombre de foyers franciliens ayant fait une demande a quasiment doublé entre 2010 et 2022, pour atteindre 14 % de la population régionale. Mais chaque année, seule une demande sur dix est satisfaite. Une ruée vers le logement social qui s’explique, selon l’étude, par une hausse des prix de l’immobilier de 185 % entre 2002 et 2020, tandis que les revenus des Franciliens n’ont augmenté dans le même temps que de 33 %.

Mais les[...]

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