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« J’aime ce côté un peu laboratoire » : Le Tripode, la maison d’édition indépendante qui relie l’artisanat et l’innovation

Jean-Luc Bertini / Pasco

Rentrée littéraire. Frédéric Martin a fondé la maison d’édition Le Tripode en 2012. Elle est aujourd’hui l’une des plus grandes maisons indépendantes avec 1,6 million d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier.

Evoluer dans le tumulte des grandes maisons, cela n’a jamais été fait pour lui. Quand le temps s’y prête, Frédéric Martin déplie une table de jardin et s’installe sous l’ombre d’un majestueux tulipier planté dans la cour. Cachées dans un vieil immeuble du Marais, les éditions Le Tripode respirent une autre époque, celle des petites maisons indépendantes, de Jean-Jacques Pauvert, son mentor, qui fut l’éditeur de Sade et des grands libertins. « J’ai tout appris auprès de lui », s’extasie-t-il encore.

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Fidèle à cet héritage, Frédéric Martin marche dans l’ombre de son modèle en publiant des génies oubliés, des œuvres marginales ou jamais traduites, comme L’Art de la joie de l’Italienne Goliarda Sapienza, ou celles du « Woody Allen de la Shoah », l’Allemand Edgar Hilsenrath. « J’aime ce côté un peu laboratoire », admet cet artisan du livre qui a appris le métier avec l’éditrice Viviane Hamy, avant de partir monter les éditions Le Tripode il y a douze ans.

Un nouveau projet autour de la jeunesse

La maison édite aujourd’hui une vingtaine de titres par an. Elle ne compte que six employés, dont trois éditeurs. « Selon les heures, je peux me retrouver à être comptable, graphiste, attaché de presse… », s’amuse Frédéric Martin. Ses livres sont distribués par la puissante machine d’Interforum chez Editis et présents dans la plupart des librairies, ce qui en fait l’une des plus grandes maisons indépendantes avec 1,6 million d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier.

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« Il a su ouvrir des portes, même s’il est plutôt du genre à passer par la fenêtre », reconnaît une éditrice. Le fondateur du Tripode a encore d’autres idées dans les cartons. Il devrait lancer cette année un nouveau projet, adossé à un grand groupe, autour de la jeunesse. « Un adolescent de 16 ans peut s’offrir de[...]

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