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La grande distribution accusée de malmener la filière bio

L'inflation, en particulier celle sur les produits alimentaires (+ 12 % sur un an en octobre, selon l'Insee), risque de dégrader la qualité de l'alimentation des Français. Entre janvier et juin 2022, les ventes du bio étaient en baisse de 6,3 %.  - Credit:Stéphanie Para / MAXPPP / PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP
L'inflation, en particulier celle sur les produits alimentaires (+ 12 % sur un an en octobre, selon l'Insee), risque de dégrader la qualité de l'alimentation des Français. Entre janvier et juin 2022, les ventes du bio étaient en baisse de 6,3 %. - Credit:Stéphanie Para / MAXPPP / PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP

L'inflation pousse les petits comme les grands commerçants à faire des choix. Et, selon des représentants de la filière biologique, cela se fait parfois au détriment, justement, du bio. Trois organisations (Synabio, FOREBio et la FNAB) ont en effet accusé mardi, dans une lettre ouverte, plusieurs enseignes de distribution de « se désengager du marché bio » dans un contexte d'inflation, risquant « de provoquer de la casse dans les fermes et entreprises ».

S'adressant à Leclerc, Coopérative U, Carrefour, Auchan, Casino, Intermarché et Cora, ces producteurs constatent « une progression de la demande pour les “premiers prix” » portant préjudice au bio, dans un contexte « d'inflation galopante ». Pour Synabio, FOREBio et la FNAB, l'inflation n'est toutefois pas la seule cause du désamour récent des consommateurs pour le bio.

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« Le développement de démarches telles que HVE [certification Haute Valeur environnementale, NDLR] ou Zéro résidu de pesticides, qui s'approprient les codes du label bio alors qu'elles sont loin d'offrir le même niveau d'exigence, crée la confusion chez les consommateurs », estiment-elles.

Attention à la « casse dans les fermes et entreprises »

Synabio, FOREBio et la FNAB reprochent notamment à la grande distribution de démanteler ses équipes auparavant dédiées au bio, de noyer leurs produits dans « des catégories aux contours mal définis comme “l'offre durable” », ou encore [...] Lire la suite