Fragilisés par l’inflation, de nombreux Ehpad jouent leur survie
L’équation semble insoluble. Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) font face à des difficultés financières de plus en plus grandes. Hausse des prix de l’énergie, de l’alimentation… l’inflation touche de plein fouet le tarif hébergement des Ehpad payé par les résidents. La hausse des dépenses tourne autour de 5%. En face, les établissements publics et associatifs sont limités pour leurs hausses de tarifs par un taux directeur, fixé par les conseils départementaux. “Il concerne les Ehpad qui sont sous contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (Cepom), précise Catherine Boursier, vice-présidente socialiste du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, en charge de l’Autonomie. Il s’agit du pourcentage maximum de hausse que les établissements peuvent appliquer sur leurs prix de journée.”
En 2023, la moyenne du taux directeur tourne autour de 3%. Certains départements ayant décidé d’être au-dessus de 5%, alors que d’autres peinent à atteindre 1%. “Cela veut dire que lorsque l’inflation est à 5% et la hausse de 1%, l’établissement perd 4% de son budget, alerte Pascal Champvert, président de l’AD-PA (association des directeurs au service des personnes âgées). Certains départements disent ‘ne vous mettez pas en déficit, faites des économies’, tout en rappelant que l’on doit faire le meilleur en matière de prestations. On est dans le cynisme intégral”, s’étrangle-t-il. “S’il faut diminuer le grammage pour faire des économies, c’est hors de question, (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Le Pacs vous donne-t-il droit à la pension de réversion ?
"Une très belle retraite" : Jean-Paul Rouland, pionnier de la télé, dévoile le montant exact de sa pension
Cumul emploi retraite : les médecins exonérés de cotisations pour lutter contre la pénurie
Avez-vous le droit d'arrêter de travailler avant l'âge légal de la retraite ?
Le déficit du régime de retraite est-il impossible à chiffrer ?